𝐄𝐒𝐏𝐈𝐍𝐎𝐙𝐀

17

Maya  

- Maya bouge tes fesses ça va faire deux jours que t'es pas allé en cours.. c'est ta dernière année

Dit mon frère en me secouant dans tous les sens.

- laisse moi dormir Mattia

Marmonnais-je.

- non, hop bouge toi tu vas être en retard

- Mattia non, j'irais pas.

Mon frère se stoppa à la porte d'entrée et vint s'asseoir au bord de mon lit.

- si tu n'y vas pas tu leur donnes raison Maya..

- je veux pas la voir ..

- Maya, tu as le droit de craquer,
de pleurer,
de hurler,
de te sentir dépassé,
asphyxié,
désarmé,
ne laisse personne te faire croire que tu n'as pas le droit d'avoir mal, nos souffrances sont incomparable, mais nos douleurs sont légitimes.

Il me carraissait les cheveux quand un sourire malsain apparut sur ses lèvres.

- tu vas voir, elle va vite regretter quand elle va te voir

Il se leva et ouvrit mon placard en prenant les vêtements les plus sexy qu'il m'a toujours interdit de porter.

- tu vas être une bombe, tu ouvre ta chemise comme ça et tu vas être magnifique !

Je souriais légèrement au vu de ses efforts.

- ok..

Finis-je par souffler.

- YES !

- mais que pour aujourd'hui

- ça on verra

Dit-il avant de m'embrasser le front et de fermer la porte de ma chambre.

....

- bonne chance Mayou

Dit mon frère.

Je lui souris avant de claque la portière de la voiture et de mettre le premier pied dans l'établissement.

Je me sens déjà mal et le fait que tout les regards se posent sur moi empire la chose.

Par pitié, tuez moi.

Je continue d'avancer malgré tout jusqu'à mon casier mais une fille me dévisage et passe à côté de moi en me cognant l'épaule.

Je reconnais facilement Clarisse, meilleure amie de Athena je crois, qui d'ailleurs est juste à côté d'elle.

- tu pourrais faire attention

Lui dis-je poliment.

- et toi tu pourrais arrêter de ruiner l'avenir des gens, ça t'a pas suffit de vendre de la beuh à Emma ?

Dit-elle d'un ton hautain.

- écoute, tu n'avais cas dire à Emma d'arrêter de me sucer pour en avoir à moin 30%, puis tu n'avais pas le même discours quand c'était toi qui me l'a suçait pour de l'herbe ya genre quoi.. 2 semaines ?

Lui rappelais-je.

- tu m'as l'aire confiante pour une fille qui n'a plus de parents, qui va te protéger maintenant que maman est partie ?

Besoin de personne.

Athena lui donna un coup de coude mais trop tard, le mal était fait.

Je déposa mon sac au sol et envoya un poing dans son ventre.