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Athena

J'etais encore à un de ses fameux repas, où les pièces de ma maison grouillaient d'hypocrites en tout genre.

Je pose mon verre de champagne sur un meuble en marbre blanc et me retourna très vite quand je vis que venait de passer le seuil de ma porte.

Je fuyais mon futur "fiancé", j'étais très inconfortable dans cette grosse robe qui me démangeait de tout les côtés, et de ses gants horriblement moche.

- excusez moi madame

Souriais-je à chaque personne que j'effleurais.

Il y a tellement de monde qu'on croirait que je suffoque.

Je slalomais entre les gens de la haute en affichant toujours un sourire.

J'arrivais enfin à ma chambre, j'y entra et ferma la porte à clef derrière moi.

Je laissa échapper un soupire de soulagement.

Cette vie va me tuer..

Je retire ma grosse robe et enfile un t-shirt et un jean, je compte pas sortir d'ici d'aussitot.

Je pensais à mille chose en même temps mais une pensée retenait mon attention.

Elle va bien ?

Je crois que je me suis emporté tout à l'heure et je ne lui ai même pas accordé mon attention, je n'ai pensé qu'à moi..

J'ai chaud, et j'ai l'impression que je vais explosé.

Je tourne ma tête et regarde la fenêtre, ce n'est pas très haut après tout..

Je prends mon téléphone, ouvre ma fenêtre en grand et prend une grande expiration.

Je saute enfin de ma chambre après un long moment d'hésitation, et commence à courir.

J'ai une petite idée de là où j'aimerais allé, ce n'est pas très loin de chez moi et je pourrais enfin être tranquille.

Il fait très froid dehors et je regrette vite de ne pas avoir mit de pull.

J'arrive devant une petite supérette ouvert 24/24h, l'enseigne grésille et certaines lettres ne brille plus.

Je la contourne et arrive devant une échelle qui monte au toit.

Je me frotte les mains pour leur apporter un peu de chaleur avant qu'elles ne soient au contact froid du métal.

Je m'aggripe à l'échelle et y grimpe avec sans trop de difficultés.

Je me hisse sur le rebord du toit, mais mon sang se glasse à la vue d'une silhouette, dos à moi, capuche sur la tête et visiblement une cigarette entre ses doigts qui m'ont l'air d'être gelés.

Je fais un léger bruit en posant mes pieds sur le béton du bâtiment, l'inconnue se retourne et ses yeux perçants croisent les miens.

Des iris vertes, et le blanc de l'œil rouge, sans aucun doute c'est Maya, mais elle pleure.

Elle se re-retourne vers la vue sur la ville sans m'adresser un mot.

J'hésite quelques secondes avant de la rejoindre mais mes pas se dirigent inconsciemment vers elle, comme aimentés.

Je m'assied à côté d'elle, j'hésite encore une fois à laisser mes pieds se balancer dans le vide comme elle Le fait, avec aisance.

Je le fais et la regarde, elle, regarde le vide, ses mains entre ses cuisses tenant une clope entre ses doigts.

Elle amena la cigarette à ses lèvres avant de pronnoncer :

- c'est dangereux la nuit, tu fou quoi ici

Dit-elle sans m'adresser de regard, mais simplement en expirant la fumée qu'elle venait d'hinaler.

Sa voix est brisé, et elle renifle.

- je.. je voulais prendre l'air.

Elle ne répond rien et regarde toujours dans le vide.

- tu.. tu m'en veux ?

Demnadais-je apeuré de sa réponse.

- je t'en ai jamais voulu, c'est toi qui est partit.

Elle écrasé son mégot qui est casiment entièrement consumé et en ressors un autre du paquet, et le rallume devant moi.

La fumée qui sort de sa bouche est hypnotisante.

- j'étais énervé, excuse moi..

Mon regard détourne vers le vide, du moin vers la ruelle vide éclairée par 2 miséreux lampadaire sous nos pieds.

- pourquoi tu.. pourquoi tu pleures ?

Questionnais-je en appréhendent sa réponse.

- je veux pas en parler

Son regard était vide, aucune émotions.

- jvends de la drogue c'est pas un hasard, jprends mes thunes jrentre à la casa.
Je regarde la lune, les pêchés m'entêttent, les anges me parlent mais moi j'entends pas.
Et jcomprends pas pourquoi on me comprend pas.

Elle retire sur sa clope et penche sa tête en arrière, tout en recrachant la fumée toxique.

Elle est tellement sexy.

Je chasse toute mes pensées salaces de ma tête et lui réponds :

- tu n'est pas comprise ou tu ne veux pas être comprise ?

Je vois que ma question la laisse perplexe, elle me répond d'un simple haussement d'épaule.

Je ne sais pas combien de temps on reste toute les deux sur ce toit en silence, à fixer le vide, mais je sais que au bout que quelques temps, l'élément qui a brisé le long silence était ses sanglots.

C'était comme un barage qui se brisait en elle.

Elle a rapidement enfuie sa tête en ses mains, je passe mon bras autour de ses épaules et la tire vers moi.

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J'espère que vous avez eu la réf de PNL, sinon jme sentirais un peu con :')

Juste petite question, vous pensez que j'ai qu'elle age ?

Je suis assez curieuse haha.

Aller, bisous les loustics <3

E.

𝐄𝐒𝐏𝐈𝐍𝐎𝐙𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant