𝐄𝐒𝐏𝐈𝐍𝐎𝐙𝐀

16

Maya  

Je l'ouvre et me fait attaqué par des caméras, des micros et un tas se gens.

Ils parlent tous en même temps et j'arrive à peine à distinguer ce qu'ils disent.

Je reste figée devant chez moi jusqu'à ce que Hugo intervienne.

- putain mais bougez d'ici là

Crie-t-il avant de leur claquer la porte au nez.

- il te voulait quoi ?

- j'en ai aucune idée

Dis-je en reprenant mes esprits.

Hugo prit son téléphone et se connecta à la chaine d'info de la ville.

Son tint se mit à pâlire.

- Hugo ?

Il me me répondait pas.

- eh oh Hugo ?

Dis-je en le secouant.

Il me montre son écran.

Il y avait une photo de moi entrain d'embrasser Athena à une soirée.

- merde..

- tu voulais que le monde le sache ? Bah là pour le coup..

Dit-il en essayant de détendre l'atmosphère.

- mec, ça va être l'enfer

Dis-je alors que je me remémorais oe goût des lèvres de Athena.

Athena 

- Athena un mot à dire pour cette photo ?

- est-ce vous ?

- qui est cette fille ?

- êtes vous ensemble ?

Je me débattais dans la foule de journaliste avec mes lunettes de soleil sur le nez, me frayant un chemin vers la voiture où ma mère m'attendre avec les gardes du corps.

Je claquais enfin la portière derrière moi et souffle un bon coup pour ensuite regarder ma mère.

- attache ta ceinture.

Dit-elle froide sans me lancer un regard.

Je ne lui dis rien et faus ce qu'elle me demande.

Le trajet est silencieux, horrible.

- tu sais maman, je t'avais déjà parlé pour les filles et-

- je ne veux rien savoir.

Me coupe-t-elle.

- maman j'aime les filles.

Pour la première fois depuis une demi heure elle me lance un regard, mais noir et glacial.

- c'est impossible.

- maman je suis lesbienne

- retire ce mot de ta bouche ! Dans quelques jours, tu feras une conférence,  sur la photo on ne te voit que de dos tu pourras démentir et dire que ce n'était pas toi.

- si je fais ça ce serait mentir et on ne ment pas, je ne mens pas.

- tu vas le faire, trésor. Pour la courrone.

Me dit-elle d'une voix plus calme.

- je ne vais pas épouser Valentin maman

- tu vas le faire.

- maman s'il te plaît-

- stop, ça suffit. Pense à ta famille.

...

Je sortais de la voiture après ma mère.

Je ne voulais pas épouser Valentin et encore moins devenir reine.

Je voulais vivre, vivre avec Maya.

J'entrais dans la maison et me dirigeais vers mes parents.

Tout le monde dans ma maison s'activait, tout le monde courrait dans tout les sens.

- maman, papa s'il vous plaît écoutez moi

- stop, tu arretes maintenant

- mais je ne peux pas ! Je suis amoureuse de cette fille !

- quand vas-tu te sortir ces idées de ta tête ? Elle t'a complètement ensorcelée elle ne t'aime que pour ton argent Athena

- tu ne sais pas de quoi tu parles, tu as tellement peur que je couche avec une fille, et bien devine quoi ? C'est déjà fait.

Bien évidemment, j'ai menti mais il fallait lui prouver à quelle point je l'aime.

Elle se retourna vers moi, choqué et pour une fois, mon père plia le journal et m'écoutais attentivement.

- mon dieu Athena tu n'as aucune idée de ce que tu fais..

Dit ma mère encore plus touchée.

- je suis consciente de ce que je fais, et elle ne va pas bien en ce moment j'ai besoin de la voir et de lui dire que tout va bien.

Le thon montait de plus en plus.

- et à qui es-tu fidèle ? Et pourquoi JE dervais me soucier d'elle ? Quels sont tes priorités ?

- parce que je me soucie d'elle !

Le regard de mes parents étaient un regard horrifié.

- matin, midi et soir je me soucie d'elle ! Et quand vous la blesser, ça me blesse également. Maya est celle que je veux. Elle est la personne à qui je, je touchais mon cœur du bougt de mon index et parlait comme une italienne avec les mains, suis fidèle.

Ma mère me regardait ne sachant pas quoi dire.

- et pas à la personne qui t'a mise au monde ?

- ne mêle pas les sentiments à cette dispute, ça ne marche plus.

- très bien, pas à ton peuple ?

- je refuse que tu mêles ce futur courronement non consenti, idem pour se mariage.

Je m'étais rapproché d'elle, et mon regard était encré dans le siens.

Elle leva le menton et haussa un sourcil, avant de détourner le regard et de me faire dos.

Des larmes coulaient le long de mes joues.

Et mon père reprit son journal entre ses mains avant de se lever et de passer devant moi sans un regard.

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Heum bon.

C'est pas le chapitre le plus joyeux non plus haha..

J'espère sincèrement que celui ci va vous plaire et qu'il ne va pas faire trop gros.

Bisous les loustics <3

E.