𝐄𝐒𝐏𝐈𝐍𝐎𝐙𝐀

13

Maya

J'ouvre les yeux, mais ne vois personne.

Je suis allongé sur un par terre d'herbe, je me retourne et m'appuie sur mes coudes.

C'est un plaine, recouverte d'herbe et de marguerite blanche, il y a même des papillons.

Je me mets doucement à me relever, frottant mes mains ensembles et regarde autour de moi.

Une voix m'interpelle, je lui fais volte-face et me retrouve face à elle.

Ma maman.

- Maya, tu viens ? Ton frère est là-bas !

Dit-elle joyeuse en prenant ma main dans la sienne.

Elle courre, et elle m'entraîne avec elle.

Un sourire commence à se dessiner petit à petit sur mes lèvres.

On courre toute les deux, mais elle trebuche violemment sur le sol.

Et c'est là, que je me réveil en sursaut dans mon lit

Seule dans mes propres draps.

Je ne ressens personne, du moin pas elle.

Pas son odeur, et pas ses bras, si réconfortant.

Je passe mes mains dans mes cheveux et sur mon visage.

Je tourne plusieurs fois dans mon lit, me disant que je dois me lever.

Je finis par le faire, avec le moins d'envie possible.

Je passe la porte de ma chambre, descend les escaliers et avant d'entrer dans la cuisine, je voix Hugo, mais pas mon frère, ni William, ni Elio, le blond.

Je m'appuie dans l'encadrement de la porte, il a les yeux rivés sur son téléphone.

Il les lève enfin vers moi.

Je peux voir dans le reflet du miroir de l'entrée que mes yeux son bouffit et j'ai du mascara plein le visage.

-Mayou..

Dit-il en se levant et en me prenant dans ses bras.

Mes mains dans son dos, je serre fort, fort son pull alors que la haine s'empare de mon corps.

- sors.

Pronnonçais-je.

- quoi ?

Dit-il en se separant de mes bras.

- dégage

Il me regarde dans les yeux en faisant un non de la tete.

- sors ! Elle est partit !

M'ecriais-je en me tirant les cheveux de la tête.

- ELLE EST MORTE ET ELLE NE REVIENDRA PAS

Dis-je en renversant tout le contenu qu'il y avait sur la table.

La tasse de café, la bouteille de whisky de la veille, le journal, la cafetière, et une carafe d'eau en verre qui se brisa en morceau.

Je suis en sanglot, je regarde le bordel que j'ai créé, je suis figée et je ne bouge plus.

Hugo s'approche de moi, et ouvre ses bras.

Il me colle à lui, je ne dis rien, je serre juste mes bras autour de son dos.

- je suis désolé..

Lui chuchotais-je alors que des larmes devalaient sur mes joues.

- c'est pas grave, tout va bien..