10. Une chaussure rouge taille 43

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La petite graine poussait de jour en jour, tout comme ce sentiment de malaise qui s'infiltrait jusqu'à mes os, chaque minute un peu plus. Il fallait que je fasse des recherches supplémentaires pour comprendre pourquoi je me méfiais d'un végétal qui semblait tout à fait inoffensif en apparence.

J'espérais trouver des informations dans les livres de ma mère, malheureusement, il n'en restait plus beaucoup d'intactes à cause de l'incendie. Au bout d'une demi-heure de recherche, je trouvai tout de même un livre sur la mythologie Grecque et en appris plus sur les Dryades. La race de la mère de Stiles.

Si les Dryades pouvaient errer librement dans les forêts, les Hamadryades, elles, étaient attachées à un seul arbre et mourrait si celui-ci était coupé. D'autres informations encore me confortaient dans l'idée que tout n'était pas rose autour du mythe des Dryades et des arbres.

Il existait aussi des esprits maléfiques qui étaient très doués pour embobiner les humains et leur faire croire à n'importe quoi.

Il y avait eu beaucoup de tromperies à cause d'eux dans la mythologie, ce qui ne faisait qu'enfler le sentiment d'angoisse en moi.

Et si Stiles était une sorte de Dryade lui aussi ? Sa mère aurait très bien pu lui donner ses gênes. Peut-être qu'il se mettait en danger en faisant pousser cet arbre ?

Il fallait que je lui parle mais une fois encore, comment lui faire comprendre mon ressenti sans le contrarier ou le blesser ?

Moi qui n'étais pas doué avec les mots, j'allais devoir trouver les bons et vite car Stiles devait arriver d'une minute à l'autre.

J'étais encore plongé dans ma lecture lorsque je senti deux bras sur mon torse et le visage de Stiles dans mon cou. Il m'avait surpris en arrivant par derrière, je ne l'avais même pas entendu. Je fermai le livre d'un coup sec et le posai sur mes genoux, m'agrippant au bras de Stiles, espérant y trouver du réconfort.

- Bonjour Derek, murmura-t-il en embrassant mon cou.

Je ris en sentant sa bouche à l'endroit de mon point faible en tant que loup garou. Il était le seul en qui j'avais assez confiance pour accepter qu'il touche à cet endroit. Il était le seul à pouvoir le faire et il savait que ça me faisait perdre la tête.

Il savait comment m'attendrir et en jouait ce fourbe. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot, je l'attrapai par les épaules et l'attirai sur moi en le faisant passer par-dessus le canapé. Il se retrouva couché, le dos sur mes cuisses et sa bouche à ma merci. J'en profitai à mon tour avant de le libérer.

- Je t'ai eu chaperon rouge.

Il se mit à rire mais se releva en sentant le livre qui était coincé entre son dos et mes cuisses.

- Qu'est-ce que tu lis ? Demanda-t-il en prenant le livre dans ses mains tout en s'asseyant à côté de moi dans le canapé.

Je ne pouvais plus lui mentir, je devais être honnête avec lui et lui faire par de mes doutes, c'était le moment.

- Je faisais des recherches sur les êtres qui sont comme ta mère. J'essaye de comprendre pourquoi... pourquoi je me pose toutes ces questions. J'ai comme un mauvais présentiment Stiles.

Ses yeux ambrés me dévisagèrent, l'air de ne pas comprendre où je voulais en venir.

- Un présentiment à propos de quoi ?

Je soupirai et tout en prenant ses mains dans les miennes, je lui expliquai mes doutes sur la véracité de son rêve. Du fait que je doutais que ce soit sa mère qu'il ait vu cette nuit-là.

Never trust a Fox (AU Sterek)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant