Prendre le large

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La nuit j'ai peur

de regarder l'heure.

Je ressasse mes erreurs

en quête d'une lueur:

Une lueur d'espoir

en laquelle je peux croire;

Un moment de joie

en lequel j'aurais foi;

Un sentiment de fierté

auquel me rattacher.

Lorsque se lève l'obscurité,

je n'ai toujours pas trouvé.

A l'aube rien a changé

juste une nuit de plus à ruminer.

Et ça recommence encore

jusqu'à la prochaine aurore.

Ces nuits où je pleure de l'intérieur

pour que mes soucis se noient.

Ces nuits que je passe dans la peur

A discuter entre Yami, la solitude et moi.

Enfermé dans les ténèbres.

Bloqué dans ce destin funèbre.

Ce jour où je m'étais fait mes adieux,

où j'avais vu s'éteindre la lueur dans mes yeux,

quelqu'un m'a tendu la main

m'empêchant de courir vers ma fin.

Un humain qui est devenu mon soleil

avec qui je trouve enfin le sommeil.

Il a rallumé le feu de joie

qui s'était éteint en moi.

Cet humain c'était toi

le seul en qui je crois.

Quand rien ne va tu apaises mes sens,

C'est comme une dépendance.

Je me sens seul en ton absence

c'est toi qui freine ma déchéance.

Je n'avais rien à perdre, à vaincre ou défendre

mais maintenant que tu as une place dans mes étoiles,

je ne peux plus bruler ma toile

au risque de te changer en cendres.

Tu es l'étoile qui éclaire mes nuits,

le soleil qui illumine mes journées.

Dans l'océan de la vie,

c'est toi qui es ma bouée.

Si c'est ça l'amour je signe en bas de la page.

C'est avec toi que je veux prendre le large.

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