J'aurais dû être heureux suite à mon admission au prestigieux lycée "Henri IV", seulement quelque chose me tracassait, hormis le fait que ce soit un lycée où seul les garçons sont admis. Là-bas nous étions divisés en deux grandes maisons où se trouvent les dortoirs, d'un côté nous avions la maison qui logeait les lycéens issus de famille de la noblesse et de l'autre la maison qui logeait tous les autres lycéens. Peut être que c'est ça finalement qui me dérangeait le plus, j'allais devoir fréquenter des princes, des comptes, des ducs, tous issus de famille vraiment aisée. Ce genre de personne qui se permet tout, et moi je détestait ça plus que tout. Mais si je n'avais pas renoncé à y aller pour autant, nous avions tellement peu de chance d'entrer dans ce lycée que je n'ai pas eu à me poser de questions. La vieille du départ était arrivée, je vérifiais que j'avais tout ce qu'il me fallait, je ne pouvais pas revenir ici avant un mois alors il ne fallait pas que j'oublie que ce soit. Je n'avais pas pu dormir cette nuit là, je n'étais donc pas à mon avantage ce jour-ci. Une fois arrivé là-bas, après de longues heures de trajet, je ne fus pas déçu par les lieux. Une sorte de châteaux se dressait devant moi, devant lui beaucoup de lycéens vêtus d'uniforme sobre étaient assis sur les bancs. Cette vue ne pouvait que me faire bonne impression. Je saisi ma valise et décidait d'entrer dans le grand hall de l'établissement. Une fois à l'intérieur je fus bouche bée, de grands escaliers montaient à l'étage où se trouvait sans nul doutes les salles de classe, les murs étaient ornés de vieux tableaux de toutes sortes et les portraits des anciens directeurs étaient tous affichés juste derrière le bureau d'accueil. C'est d'ailleurs là que je me dirigeait. Je me présentait à la demoiselle qui me donna les clés pour ma chambre, la numéro 107. Elle appela alors un élève de ma maison pour qu'il m'y emmène. Ce garçon était mince et grand, ses cheveux châtains lui tombaient sur les épaules et il avait des yeux marrons qui tiraient sur le vert. Il se présenta à moi :
-Bonjour, je m'appelle Jean Durocher, je suis le président de la maison Hive, notre maison. Je vais t'y emmener si tu veux bien me suivre.
Je hochais la tête et me mis à le suivre. Notre maison était donc nommée "Hive", j'étais impatient de découvrir à quoi elle ressemblait. Je suivais le président dans la cour, elle était sublime, parsemée de toutes sortes de couleurs, possédait des buissons parfaitement taillés et avait un chemin formé par de petites pierres blanches. Nous arrivâmes devant la maison Hive et Jean m'ouvrit gentille-ment la porte.
-Tu as de la chance, ta chambre est située au rez-de-chaussée. Tu peux me croire quand ta chambre est au cinquième étages et que tu dois monter tes courses, cette maison à tout de suite moins de charme !
Il rit et je lui souris, j'étais heureux de ne pas être tombé sur un comte égocentrique qui ne cesserait de me rabaisser. J'avais espéré que tout le monde serait comme ça, malheureusement lorsque l'on est admis dans une école aussi prestigieuse, on a tendance à prendre facilement la grosse tête surtout si nous sommes issus du milieu de la noblesse... Nous arrivâmes devant la porte de ma chambre et Jean se retira en me souhaitant une bonne journée. Je scannais ma carte et j'entrais dans ma chambre. Une chambre tout à fait charmante, sans doute pas aussi jolie que celles que l'on trouvent dans l'autre maison mais tout à fait coquette. Elle n'était ni trop petite, ni trop grande, elle était parfaite. Il y avait aussi de grandes baies vitrées qui donnaient sur la cour que j'avais vu, c'est ce que j'appréciais le plus dans cette chambre. Le lit était de taille tout à fait normale et non pas démesuré comme je m'y serai attendu, mais ainsi il m'allait très bien. Je déposais mes affaires et commençait à les ranger.
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Difficult Love
Teen Fiction"Ses cheveux blonds suédois encadraient son visage rond et pâle. Ses grands yeux bleus clairs me regardaient, étant comme empli de tristesse et de désespoir. Quelques mèches de cheveux tombaient sur ses joues roses et il affichait un sourire hautai...