Les tuer, c'est ce que j'aurai voulu faire, c'est ce que j'allais faire jusqu'à ce que je vois ce que le comte Avery tenait dans sa main gauche, un revolver. Oui, j'étais prêt à mourir pour sauver Charles, seulement là je n'étais même pas sûr de réussir à les toucher. Je remontais donc les marches rapidement et sortais du manoir, j'avais l'intention de les suivre et m'occuper d'eux une fois là-bas. Je m'adossais au mur en regardant le ciel, intérieurement je priais pour qu'il n'arrive rien à Charles mais j'essayais de paraître calme. Les trois hommes sortirent enfin, le petit comte entre leurs grosses mains sales. Il se débattait mais il était bien trop faible pour arrive à s'échapper. Je déglutis, je ne pouvais rien faire pour lui pour l'instant et j'en souffrais. Charles avait toujours les poignets attachés et les yeux bandés mais j'entendais qu'il pleurais. Je portais la main sur mon cœur, j'avais l'impression qu'il se brisait, c'est comme si j'avais mal à la place de Charles. Ils firent entrer mon cher petit comte de force dans la voiture et j'avançais lentement jusqu'à arriver derrière la voiture. Je me baissais alors pour que l'on ne me voit pas même dans les rétroviseurs et je m'accrochais derrière la voiture.
Je n'avais presque plus de force à l'arriver, mais j'avais tout de même tenu bon. Les trois hommes étaient descendus, il faisait nuit et je n'y voyais presque rien. Deux des hommes firent sortir Charles qui n'avait plus la force de se débattre. Ils entrèrent alors dans une petit maison toute simple et très peu chaleureuse. Ils fermèrent la porte et j'entrai dans la cour arrière de la maison, je regardais toutes les fenêtres, il y en avait une qui était ouverte à l'étage. Il fallait que j'arrive à monter, c'était le seul moyen que j'arrive à rentrer avant qu'il n'arrive quelque chose à Charles. Si je rentrais par la fenêtre je pourrais le sortir de là sans qu'un des hommes n'arrivent à le toucher, sinon j'aurai dû attendre que tout le monde soit endormi mais cela aurait voulu dire qu'ils auraient pu toucher à mon bien-aimé. J'entendis du bruit venant de la pièce où la fenêtre était ouverte, Charles hurlait aussi fort qu'il pouvait. Je suis sûr que si il avait été détaché à ce moment là, il aurait été capable de se sortir de là seul, il est bien plus fort qu'on pourrait le croire.
Point de vue de Charles :
Ils m'avaient sorti de force de la voiture mais je n'avais plus le courage de me débattre, j'étais persuadé d'être obligé de supporter ça. Je ne pensais pas que mon père irait jusqu'à vendre mon corps pour de l'argent. Notre fortune était inestimable alors pourquoi faire cela ?
Je ne voyais rien, je ne savais pas s'il faisait jour ou s'il faisait nuit et je ne savais pas non plus où on m'avait emmené. Je dû monter des escaliers, une personne derrière moi me poussait pour que j'avance plus vite et je faillis tomber plus d'une fois.
-Arrête toi.
Je m'arrêtais comme l'homme me l'avait demandé et j'entendis une porte juste derrière moi se refermer. Je déglutis, je dois bien avouer que j'avais peur. Je ne voyais absolument rien et je ne savais pas ce qu'il allait m'arriver. Je sentis une main me carresser le dos, puis les deux passèrent doucement sous mon t-shirt. Je ne supportais pas que quelqu'un d'autre que Lewis me touche. L'homme derrière moi me prit par les épaules avant de me faire asseoir de force sur le lit, il prit mes deux mains et les attachas aux barreaux froids. Je ne pouvais rien faire, j'étais prisonier. J'hurlais, le plus fort possible mais l'homme me frappa à la tête avant de mettre sa main sur ma bouche et de me souffler à l'oreille :
-Laisse toi faire...Si tu te débats comme ça tu risque d'avoir mal.
J'aurai voulu pleurer, mais c'est ce qu'il attendait, je ne devais pas montrer que j'avais peur. Il m'embrassa dans le cou, je ne supportais pas ça. Je voulais fuir, mais je n'en avais pas la force. Ses mains passèrent à nouveau sur mon t-shirt, je serrais les dents. Comment mon corps pouvait t'il apprécier une telle chose ? Mes poignets me faisait mal, la corde qui les attachaient était bien trop serrée. Je sentais les mains de l'homme descendre de plus en plus, arrivant à un endroit que je ne voulais pas qu'il touche. Je sentis son souffle froid sur mon cou et son odeur insupportable de cigarette. Son visage était proche du mien, il fallait que j'en profite. Je me rapprochais doucement de son cou et mordis le plus que je pus. Il hurla et se releva brusquement, j'avais arraché au passage de la peau que je recrachais immédiatement. J'entendis plusieurs voix et des pas qui montaient à l'étage alors que l'autre homme hurlait toujours. Quelqu'un fit glisser le tissu qui me bandait les yeux, mes paupières s'ouvrir alors et Lewis me sourit, il avait un air vraiment rassurant. J'avais voulu lui sauter dans les bras mais mes poignets étaient toujours attachés.
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Difficult Love
Fiksi Remaja"Ses cheveux blonds suédois encadraient son visage rond et pâle. Ses grands yeux bleus clairs me regardaient, étant comme empli de tristesse et de désespoir. Quelques mèches de cheveux tombaient sur ses joues roses et il affichait un sourire hautai...