Partie n°5

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J'entendis alors une voix, à la fois mélodieuse et enfantine qui m'invitait à entrer. J'ouvrais la porte doucement, elle grinçait. Une seule lumière était présente dans la pièce, ce qui la rendait extrêmement sombre et une ambiance cruelle se dégageait de cet endroit. Le comte était assis sur le bord de son grand lit, les jambes croisées et la tête baissée. Je m'approchais lentement, intimidé et il releva la tête vers moi, la lumière éclaira son visage que je pus enfin voir. Ses cheveux blonds suédois encadraient son visage rond et pâle. Ses grands yeux bleus clairs me regardaient, étant comme empli de tristesse et de désespoir. Quelques mèches de cheveux tombaient sur ses joues roses et il affichait un sourire hautain qui rendait son visage sombre et cruel. Il était comme un ange déchu, sa beauté n'avait sans doute d'égal que sa cruauté.

Il avait sauté de son lit en balançant ses bras pour venir se poster devant moi et m'observer. Il faisais une tête de moins que moi, il était vraiment petit pour un lycéen. Il inclina légèrement la tête à droite et leva ses sublimes yeux bleus vers moi.

- Je te connais pas, qui es-tu ?

Sa voix était vraiment mélodieuse avec une pointe d'arrogance.

- Je suis Lewis Newton.

Je répondis très sèchement, il leva un sourcil et son sourire hautain avait disparu. Apparemment il n'avait pas apprécié le ton sur lequel je lui avais répondu.

- Sais-tu qui je suis ? Tu as vraiment du cran de te présenter à moi ainsi mais je te pardonne, tu es plutôt mignon.

Tout à coup je ne m'étais plus du tout senti à ma place, ce comte commençait à me mettre mal à l'aise et une mauvaise aura se dégageait de lui.

- Je sais qui tu es. Et je viens te régler ton compte.

Il fus d'abord surpris puis se mit à rire aux éclats. Il fronça alors les sourcils, s'arrêta de rire et s'approcha de moi. Il me prit par la cravate et approcha mon visage du sien avec un sourire arrogant. Il me dit alors en murmurant :

- Règle moi mon compte, je n'attends que ça...

Il se mit à rire et me repoussa violemment. Il s'assit sur le lit et recroisa les jambes, je ne pus détacher mon regard de celles-ci d'ailleurs, longues et fines... Je le regardait alors dans les yeux. Il me sourit alors, fit un léger sourire de côté en inclinant sa tête. Il se mordit la lèvre et me fit signe de m'asseoir vers lui, ce que je fit à contre-cœur. Il me regarda quelques secondes en face, je pus alors observer toutes les couleurs qui se trouvaient dans ses yeux bleus. En fait ils n'étaient pas juste bleus, cette couleur était composée de tous les bleus possibles à quelques endroits on aurai même dit que des diamants y avaient été incrustés tellement ses yeux brillaient. Il écarta doucement une mèche de mes cheveux qui était tombée devant mes yeux puis il s'approcha doucement. J'aurai voulu le repousser, faire quelque chose mais son parfum m'ensorcelait et sa beauté m'aveuglait à tel point que cela m'empêchait de faire quoi que ce soit. Alors qu'il arrivait à seulement quelques centimètres de mes lèvres, mon cœur se mit à battre à la chamade, mes yeux se fermèrent et il vint me souffler quelques douces paroles à l'oreille. Il colla son front contre ma joue puis l'embrassa. Je déglutis lorsqu'il posa ses douces lèvres sur mon cou, il défit les premiers boutons de ma chemise et continua à descendre ses lèves, arrivant jusqu'à mon épaule. C'est alors que je me suis rappelé ce que j'étais venu faire ici, je pris Charles par les épaules, le plaquant contre son lit, je me mis à califourchon sur lui. Je fronçais les sourcils et mit une de mes mains sur sa gorge, mais il continuait de sourire de façon arrogante. Il se laissait faire, il n'avait pas peur, c'est cela qui me gênait. Je le lâchais alors et le regardais droit dans les yeux. Il m'effrayait, on aurait dit qu'il n'avait peur de rien et il m'avait même ensorcelé. Il profita de mon moment d'inatention pour me renverser sur le côté et se mettre sur moi, me tenant les deux poignet. Un sourire sadique apparut sur son visage d'ange et il vint me glisser à l'oreille :

- Tu ne pourras jamais rien faire contre moi, je te suis supérieur et le serais toujours.

Il se mit à rire, un rire qui me faisait froid dans le dos. Il leva la main sur moi puis l'abattit violemment.

Difficult LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant