Partie n°29 : Une petite vengeance.

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Point de vue de Charles Avery :

Je n'y croyais pas, Lewis m'avait donc bien laissé. N'étais-je rien pour lui ? Quel traître. Moi qui pensais que ce serait quelqu'un d'obéissant, je me trompais.En attendant j'ai d'autre problèmes à régler, notamment un : je dois éliminer Armand Lys. J'allais à la salle de bain me passer de l'eau sur mon visage déjà mouillé de larme, je levais la tête vers le miroir. Regardez-moi cette laideur, je n'ai pas changé, je ne serais donc jamais beau ?

Je me recoiffais rapidement puis retournais dans ma chambre où je me saisi de ma cape et sorti. Je me rendais directement chez le "prince". Le désigner de prince me paraît bien déplacer, surtout quand on parle d'une telle chose, on ne peut pas dire que c'est une personne. J'arrivais devant une porte plus grande que les autres, avec le nom "Lys" inscrit sur une plaque de fer à droite de la porte. Je ne pris pas la peine de toquer à la porte et entrais en affichant un grand sourire arrogant. Armand se retourna brusquement vers moi en attendant la porte s'ouvrir, je levais alors les deux bras et dis :

-Quel plaisir de te voir enfin Armand !

Je changeais immédiatement d'expression, je fronçais les sourcils en gardant mon sourire arrogant que les gens détestaient tant. Je sais que lorsque je venais me venger de quelque chose, mon regard devenais celui d'un fou et personne ne pouvait me stopper.

-Cela faisait longtemps que j'attendais le moment de te tuer.

Il ne changea pas d'expression, il fronçait les sourcils en me défiant du regard. Je m'approchais de lui, malgré ma petite taille, je restais plus fort que lui, je le savais bien. J'effleurais du bout de mes doigts ses fines lèvres et il réagit enfin, il tenta de passer sa main dans son dos doucement pour pas que je ne le vois mais je le devançais sans qu'il puisse le voir. Je sortais rapidement le revolver qu'il avait dans sa poche droite et le mis sur sa tempe, le doigt sur la gâchette prêt à tirer. Il déglutit et eu le cran de me dire :

-Si tu tires je te jure que tu regretteras...Si quelqu'un l'apprend...

Je fis mine d'être triste et lui répondis :

-Mais tu sais les morts ne parlent pas, personne ne saura jamais que je t'ai tué. 

Je repris mon sourire arrogant en voyant qu'il avait les larmes aux yeux.

-Et puis tu as gravement blessé l'ami de Lewis, tu te doutes bien que je ne peux pas te laisser vivant ?

Il déglutis à nouveau et son souffle devint haletant. Je soupirais, baissa la tête puis appuya lentement sur la gâchette. Le tir fut un bruit insupportablement fort qui avais dû inquiéter tous ceux qui l'auraient entendu. Je rangeais l'arme dans ma poche puis repartais sans regarder le cadavre de ce cher Armand. Un problème en moins.

Je soupirais puis refermais la porte, quelqu'un passa rapidement dans le couloir, il s'arrêta devant moi et fronça les sourcils.

-S'est-il passé quelque chose ?

Je lui fis un grand sourire enjôleur.

-Absolument pas mon cher.

Il rougis légèrement et reparti immédiatement. Tous ces gens sont tellement idiots, un sourire dragueur et ils laissent passer n'importe quoi. Je jetais une mèche blonde qui me tombait devant les yeux et continuait mon chemin en marchant avec le plus de grâce possible. C'est alors que je me cognais contre quelqu'un, je levais ma tête. Le jeune homme brun aux yeux marrons qui se tenait devant moi, c'était Lewis.

Difficult LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant