Libère-Moi.

3- La femme

Leurs regards sont dégoutant et pourtant, j'aime qu'ils me voyent comme leurs désirs inaccessible. Je suis une danseuse pas une pute.
Je monte et redescent sur la barre, je me l'approprie et putain ce que j'aime ça.
Les musiques défilent et mes mouvements deviennent presque flou, je n'ai plus aucunes notion du temps et je redécouvre chaque visages que je croise.
D'autres filles dansent autour de moi mais leurs yeux sont scotchés sur mes formes, sur mes cheveux qui bouge dans tous les sens et sur mes jambes.

2 heures de show et bordel je suis crevée, mon patron le remarque et me fait signe de descendre. Pour une fois que ce con comprend quelque chose...

- Déjà fatiguée ma belle ?
- Ca fait 1 an que je n'ai plus dansée comme ça.
- En tout cas tu n'as pas perdu la main, plusieurs de ces messieurs ont payés chers pour voir ton petit spectacle... Les salons privés ça rapporte. Et toi tu es un petit trésor que je compte bien exploiter.
- Ouais tant que tu me payes et que je me prostitue pas, tu peux m'exploiter.
- Docile... Bonne fille.

Beurk je détestais tout ces surnoms qu'il nous donnait, il voulait être plus proche de nous, gagner notre confiance pour pouvoir mieux nous enfoncer quand un gros client venait au club et demandait à Marco des petits "suppléments".

- D'ailleurs avant que tu partes, tiens pour ce soir. Me dit-il en me tendant une enveloppe qui m'avait l'air assez lourde...
En plus de mes tips ça me fait beaucoup pour ce mois-ci. Trop cool.

- Merci Marco.
Mon ton était froid, neutre je reste professionelle. Je veux lui faire saisir que je suis Kitty Bonny une danseuse et pas "sa gamine" ou "sa belle".
- Avant que tu partes une femme veut te voir au bar principal.
- Une femme? je répondis du tac au tac totalement surprise par ce qu'il venait de me dire. Jamais les femmes ne venaient ici, il y avait un bar gay séparé en deux partie au bout de la rue.
- Ouais je suis tout aussi surpris que toi ma jolie, en tout cas sache qu'elle a été trés patiente tout la soirée...

Dans tes rêves, c'était sa manière sous entendu de me dire de répondre à toutes ses demandes. Va te faire foutre Marco.
Je partis me changer puis je rejoignis cette mysterieuse femme, qui sans se mentir à un profil de femme fatale.
Mais qu'est ce qu'elle fout là elle ?
Elle était la classe incarnée, ses longues jambes étaient nus et les hommes les dévorer des yeux. Sa robe noir lui arrivée au dessus du genoux et ses talons étaient fins noir faisant ressortir leur semelles rouge sang.

Lorsqu'elle m'appercue enfin un large sourire s'étira sur ses lèvres pulpeuses, elle posa son verre de vin sur le comptoir et croisa ses jambes dans un signe de domination.

- Bonsoir Kitty, vous êtes vraiment une femme incroyable. Vous imagniez pas à quel point les hommes devenaient fou face à votre danse hypnotisante.
- C'est gentil, allons droit au but. Si vous voulez un show privé qui se fini à l'hotel passait votre chemin parce que ce seras pas avec moi.
- Sauvage j'adore. Trève de plaisanterie j'ai été assez patiente jusqu'ici, fait attention ou tu mets les pieds parce qu'il t'observe constamment.

Une nouvelle fois je pris une claque à la figure. Mes frissons me faisait mal. Et ma tête tournait dans tout les sens.

- Pardon?
- Tu m'as entendu Kitty B-o-n-n-y.
Elle accentuait bien sur toutes les lettres de mon prénom comme pour me  prouver quelque chose.
- Je ne sais pas qui vous êtes et je ne sais pas non plus ce qu'il me veut. Mais il peut aller se faire foutre lui et son fric de merde.

J'adore l'argent je penses même que c'est ce qui me defini le mieux. Mais son fric à lui, jamais je n'y toucherai plutôt crever.

- Ecoute Bonny, fait pas la conne. Arrête ton petit jeu de petite fille indépendante qui se prouve qu'elle n'a pas peur des hommes, toi et moi savons trés bien que tu les crains.
- Mais va te faire foutre. Ta perdue ton temps. Et j'espère que tu as kiffée ma prestation parce que je recommence demain.
- Crois moi, si tu t'aventure encore des ces petits jeux ce ne seras plus des avertissements que tu auras, ce sera bien pire.

Je la regarda quitter le bar totalement désarmée, la musique était moins forte et je l'entendis au loin me dire par dessus son épaule:

- Il est en ville.