28 - Viktor

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Je trouvai Lilianne assise sur les marches devant le bâtiment de la doyenne

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Je trouvai Lilianne assise sur les marches devant le bâtiment de la doyenne. J'arrivai en quatrième vitesse avec deux cafés.

— Je sais, je sais, bougonnai-je. Ephraim est nul.

— C'est un euphémisme à ce stade, maugréa Lili.

— Je savais qu'il serait nul dans cette mission d'intégration.

Elle m'observa une seconde, moi, puis le café que je lui tendais. Elle se leva enfin et le prit. Je lui tendis mon bras libre, l'autre occupé par un sac que j'avais prévu pour elle. Parce qu'Ephraim était nul.

— Je t'ai préparé un sac. Tu as de quoi grignoter dedans, de l'argent si tu veux t'acheter un truc plus consistant à manger, un cahier, des crayons et un petit pc portable si tu préfères prendre des notes sur ordi.

Je lui tendis la sac au bout de mon poignet et elle le prit. C'était un sac à dos assez commun, mais elle sembla l'apprécier.

— Merci, souffla-t-elle. Tu ne vas pas être en retard pour tes cours hein ?

— Non. Hunter est en sport, donc tu y échapperas pour ce matin. Je vais te montrer le campus un peu. Il n'est pas grand, mais il y a de quoi faire.

Lilianne passa le sac sur ses épaules et récupéra son café avant de prendre de nouveau mon bras. L'avoir ici était un peu étrange, mais je crois bien que j'adorais ça. Elle semblait curieuse de savoir ce qu'il se passait de façon générale ici et comment ça fonctionnait entre humains et Primordiaux. La plupart du campus était fait pour les Clans, mais en vrai, certains humains pouvaient quand même venir.

— Tu sais que le campus appartient à Ades ? dis-je.

Lilianne haussa un sourcil.

— Vraiment ?

— Il finance une bonne partie oui. Il a même mis en place des bourses pour ceux qui ne peuvent pas s'offrir les frais d'Université. Ça coûte quand même un bras ces bébés-là.

— Il faut que je trouve un travail, marmonna Lili. Pour pouvoir rembourser tout ce qu'Ephraim dépense pour moi.

Je retins une grimace et tapotai sa main.

— Ne dis surtout pas ça à voix haute devant papa Ephraim. Il risquerait de faire une crise cardiaque et on a quand même besoin de lui.

Lili fit la moue et j'éclatai de rire.

— Ephraim te dirait qu'il a travaillé et gagné de l'argent justement pour ça. Alors, tu n'as pas besoin de mettre en péril tes études avec un travail de ton côté. La dette est remboursée à partir du moment où tu as de bonnes notes, ton diplôme et un travail à suivre. Bref, si tu es heureuse, la dette est réglée. C'est comme ça que le Clan fonctionne, encore plus notre famille.

Elle sembla pensive à la notion de famille. Notre Céracle ne serait pas comme les autres. Je le savais. Alors, nous devions tous nous entraider.

LES PRIMORDIAUX - La nuit tombe - 1 [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant