38 - Viktor

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Avouons-le, je comptais sur les doigts de main les samedis où j'avais Ephraim à la maison

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Avouons-le, je comptais sur les doigts de main les samedis où j'avais Ephraim à la maison. Caitlin revint sans la tasse de café qu'elle avait montée, inquiète. Elle ne m'avait pas cru quand je lui avais dit qu'Ephraim avait sûrement dormi avec Lilianne et qu'il ne voudrait sûrement pas être dérangé. Elle avait haussé ses épaules, et inquiète, elle était quand même montée.

— J'avais raison n'est-ce pas ? minaudai-je.

Caitlin me lança un coup d'œil agacé. Je ris derrière ma tasse de café. Soudain, une vague de puissance me balaya et je me figeai sur ma chaise. Caitlin me regarda bizarrement, comme si elle n'avait rien senti de son côté.

— Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle.

Je déglutis quand je sentis mon corps se réveiller face à cette puissance et que j'eus à peine le temps de filer du salon, mon t-shirt tiré sur mon short. Orion était au travail, encore. Patrocle était sorti faire je ne savais quoi et Hunter était au travail. J'étais donc le seul présent, à avoir la trique parce qu'Ephraim s'amusait visiblement très bien avec Lilianne. Je ne voyais que ça pour que mon corps réagisse de cette façon. Je fonçai me cacher à la douche et fis couler un jet d'eau froide pour me calmer.

— Oh bordel, grognai-je.

Je ne voulais pas savoir ce qu'ils avaient fait, mais visiblement, j'avais droit au reste n'est-ce pas ? Je pressai ma joue contre le carrelage de la salle de bain et ma main glissa vers mon sexe. Mes doigts se mirent à pomper, ma prise mélangée au savon pour ne pas me faire trop mal. Je jouis en silence, mes sons étouffés par les bruits de l'eau. Je restai un moment sans bouger et me fis l'effet d'un idiot.

Si tout ce qu'Ephraim avait dit était vrai, c'était plutôt normal de ce se sentir comme ça en pensant à Lilianne.

Je poussai l'eau froide au max, y restai quelques secondes avant de commencer à grelotter et coupai l'eau. Je récupérai ma serviette et l'enroulai autour de mes hanches. Je regardai rapidement mon corps et trouvai un bleu à l'endroit où Patrocle m'avait plaqué au sol. Je le touchai et grimaçai. Il était encore un peu sensible, mais ça partirait bientôt.

Ce week-end, j'aurais dû faire un saut au centre d'entraînement de l'UOP, mais je n'avais pas spécialement envie d'y aller. Surtout que je ne savais pas trop ce que Lilianne allait faire aujourd'hui, autant essayer de passer le plus de temps avec elle. Je sortis dans ma chambre et me figeai.

Il y avait quelqu'un sous ma couette. Je souris quand je reconnus son odeur, mélangé au pouvoir d'Ephraim.

— Lili ? l'appelai-je.

— Je vais mourir de honte, grommela-t-elle de sous la couette.

Je ricanai et m'avançai. Je me laissai tomber à côté d'elle et tirai sur le drap. Elle était toute rouge et portait encore un t-shirt d'Ephraim. À cette allure, elle allait vivre dans nos fringues. Ce qui ne me déplaisait pas du tout.

LES PRIMORDIAUX - La nuit tombe - 1 [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant