CHAPITRE 3 | Amalia

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TW: Viol, automutilation

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La rue est vide et silencieuse, je n'avais pas le courage d'attendre le bus surtout que j'ai remarqué Léo me fixer sur le parking.

Je n'avais pas le courage de demander à un parfait inconnu de me raccompagner surtout qu'il fuyait ma sœur alors peut-être qu'il est pareil qu'elle malgré le fait qu'il fasse rire la moitié de ses amis chaque fois qu'il ouvre la bouche.

La musique à fond dans mes oreilles je me suis arrêtée dans un parc pour observer les gens marcher, certains avec leurs animaux, d'autres en couple et même des personnes solitaire qui marchent tranquillement en observant la végétation de ce parc.

Le seul truc positif de la rentrée c'est qu'après le déjeuner nous n'avons pas cours de l'après-midi, je ne m'inquiète pas de la réaction de mes parents à mon absence car on ne se calcule pas et qu'ils travaillent sûrement à cette heure.

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Après être restée assise sur ce banc pendant deux heures à parler avec ma grand-mère par messages, je décide qu'il est temps de rentrer à la maison.

Le soleil commence doucement à se coucher, l'air est plus frais ce qui me fait trembler des mains, le ciel est d'une couleur orangée agréable et apaisante à regarder.

Je me rapproche doucement de mon quartier, je ne vois pas ma maison d'ici, seulement les trois autour de celle-ci, je vois et entend les enfants des voisins jouer dans la grande cour du quartier, ma maison est très simple et similaire aux autres maisons, elle est faite en pierre grises, le jardin est magnifiquement entretenue par ma mère, la maison à bien sur un étage avec les chambres et le bureau de mon père, je la trouve magnifique d'extérieur mais l'intérieur comporte tous mes traumatismes qui ne s'effaceront jamais de ma mémoire.

Je me remet à marcher en remarquant que je m'étais arrêté pour observer les maisons, la rue est calme, trop calme, je jette des regards à droite à gauche et écarquille les yeux en remarquant Léo et sa bande derrière moi, normalement j'aurais dû les entendre, je n'étais pas concentré ce qui va surement me coûter cher.

Je presse quand même le pas malgré le fait qu'il rigole déjà, il siffle comme un pervers de 60 ans ce qui me donne le tournis, il ne se précipite pas sur moi parce qu'il sait que je vais abandonner ma fuite, car il sait que je suis une personne très faible et que je me laisserais faire.

Au bout de quelques secondes mon dos heurte fortement le mur sale et puant derrière moi, la première chose que je vois ou que je sens plutôt et l'odeur de l'urine, elle s'imprègne sur mes vêtements ce qui me donne la nausée.

La deuxième chose que je vois est Léo, il se tient face à moi, ses mains sur mes épaules pour me maintenir contre le mur, il sourit de toutes ses dents en me regardant de la tête aux pieds.

La troisième chose que je remarque malgré les larmes qui brouillent ma vue est les amis de Léo derrière lui, ils me fixent, eux aussi, comme si j'étais une prostituée qu'on matait dans un strip-club.

Maxime se lèche les lèvres, Paul se tient déjà le sexe tout excité et Raph lui observe Léo comme un dieu, en parlant du loup je sens ses mains descendre doucement sur ma poitrine qui se met à serrer de toutes ses forces ce qui me provoque un gémissement de douleur.

Il prononce une phrase que je ne distingue pas à cause de la douleur, ses amis rigolent comme des porcs en se touchant comme si les trois regardaient un porno.

Nous sommes en pleins milieu de la rue mais aucuns des quatre ne s'en soucis, Léo continue de balader ses mains sales et rocailleuses sur mon corps encore plus sale que lui, il me caresse les seins, les hanches, les fesses et même les cuisses comme si j'étais sa poupée.

Every Day It's The Same [Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant