Fleurs d'encre 2

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Triangulum

Fanfiction

Après ça, Stiles commence à passer plus de temps à la boutique de Peter. Peter vient encore la plupart des jours pour le déjeuner si son planning le permet et Stiles vient souvent après qu'il ferme lui-même. Peter a souvent beaucoup de rendez-vous, donc Stiles s'assoit et discute avec Cora ou quiconque de libre. La plupart du temps, il apporte de la nourriture, même si Peter lui dit qu'il n'a pas à soudoyer les autres pour qu'ils l'aiment. Il hausse les épaules et apporte quand même des cupcakes le lendemain.

Quand Peter n'a pas de clients, Stiles et lui passent leur temps affreusement absorbés l'un par l'autre. Ennis les bannit de la réception pour la pièce du fond ("Ceci est mon magasin, tu ne peux me bannir de nul part.") la deuxième fois qu'ils ne remarquent pas les clients qui entrent parce que leurs langues sont dans la bouche de l'autre. Ça ne dérange pas Peter, il y a un canapé là-bas et il est capable de faire plein de choses avec Stiles qui ne sont pas appropriées pour la plupart des lieux de travail.

Peter se sent à nouveau comme un adolescent, le plaisir et l'excitation de se rapprocher de quelqu'un une fois encore. Cela lui rappelle l'époque où il avait seize ans et où le directeur a appelé ses parents parce qu'il se faisait constamment prendre à l'école dans des positions compromettantes avec Gwen Cinelli. C'est comme ça, mais avec des émotions.

Ils sont sur le canapé à l'arrière-boutique de Peter quelques semaines plus tard, les jambes de Stiles sur les genoux de Peter pendant qu'il lit. Peter passe les mains sur ses mollets, traçant sur son jean l'endroit où se trouve le tatouage de colibri.

« Pourquoi un colibri ? » demande Peter.

« Hmm ? » fredonne Stiles, sans lever les yeux de son livre.

Peter tapote son mollet et demande, « Ton tatouage, pourquoi un colibri ? »

« Oh, » dit Stiles, mettant le livre de côté. « Ils étaient les favoris de ma mère. Elle avait une douzaine de mangeoires pour colibris dans le jardin et elle restait assise là pendant des heures à les regarder voler. »

« Ça semble paisible, » dit Peter.

« J'ai beaucoup gâché ça, » dit Stiles ironiquement. « Bizarrement, j'étais un gamin bruyant. »

« Toi ? Non, » dit Peter d'une voix lente. Stiles enfonce le talon de son pied dans la cuisse de Peter. Peter se contente de ricaner et de redresser les jambes de Stiles, massant la douleur.

« Connard, » dit Stiles. « Je pense à faire une scène de jardin ou quelque chose autour du colibri. Il a l'air un peu tout nu. »

Peter remonte le jean de la jambe Stiles (difficile à faire, il porte ses foutues choses serrées et sait exactement à quel point Peter aime son cul dedans) et regarde le colibri. C'est sur le côté du mollet, magnifiquement fait pour que les plumes vertes et le rose de son cou semblent presque irisés. Cela prend un peu de place, mais il y a beaucoup d'espace vide pour travailler autour.

« Je peux faire quelque chose si tu veux, » dit Peter, en traînant ses doigts sur le tatouage. « Ça ne me dérangerait pas d'avoir ma marque sur toi à nouveau. »

Stiles sourit et s'assoit, enlevant ses jambes des genoux de Peter. « Ce serait génial, » dit-il. « Maintenant embrasse-moi, ça fait presque deux heures et c'est juste inacceptable. »

Peter roule des yeux mais fait ce qu'on lui demande, attrapant la mâchoire de Stiles alors qu'il l'embrasse doucement. Il pense qu'il n'en aura jamais assez.

Chaque fois que Stiles est chez Peter, il soupire dramatiquement sur l'absence de plantes sur son porche, donc Peter ne devrait vraiment pas être surpris quand il rentre à la maison d'un voyage de deux jours pour rencontrer une meute voisine pour trouver son porche couvert de fleurs. Stiles est assis en tailleur au milieu, arrangeant quelques grands pots avec des fleurs roses et bleues vifs dedans. Il chante en marmonnant Jenny From the Block de Jennifer Lopez alors qu'il arrose les plantes.

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