Novembre 20XX
Marine, elle parlait la plus belle des langues.
Elle chuchotait des mots contre le papier et formait de petites gouttelettes de condensation due à la proximité.
Elle avait cette manie de coller son visage contre sa feuille, étalant ses cheveux bruns sur la table de bois.
Son crayons grattait des mots d'une justesse glaçante.
Marine, dans la vie de tous les jours, elle n'osait pas s'exprimer. Elle gardait ses pensées pour elle en évitant de les dévoiler.
Pourtant, elle parlait la plus belle des langues...
Elle collectionnait les crayons, les stylos, les surligneurs mais n'en avait pas besoin pour colorer ses mots. Elle possédait le don de les faire passer par toutes les couleurs de l'arc qui traversait le ciel.
Marine, son stylo couchait des des mots sans artifices mais qui sonnaient comme une écho pour les corps solitaires.
Elle écrivait pour que résonne en d'autres les mots qu'elle passait du temps a chercher pour elle. Parce que Marine ne cessait de vouloir trouver la parole la plus juste possible pour décrire tout ses sentiments.
Mais ils étaient bloqués, ils restaient coincés au creux de sa bouche à embrasser tendrement ses lèvres. Elles les réprimait tellement que ses croissants de chair étaient constamment gercées, bien que tout autant rongée par l'anxiété.
Pourtant, elle parlait la plus belle des langues
Marine elle pensait que ses mots n'en valaient pas la peine. Comme si personne ne pouvait s'intéresser aux pensées d'une fille banale.
Mais elle est dans ce carnet alors peut qu'elle ne l'ai pas tant que ca, ou peut être est ce aussi sa force ?
Elle possédait cette capacité de poser calmement des phrases sur des émotions que l'on a souhaité expliquer durant des années.
Celle qui restaient coincées au fond de nos ventres, parce que les mots viennent des tripes et ne sont qu'une affreuse maladie.
Une infection qui nous fait voyager de livres en livres pour découvrir un remède sans jamais pouvoir le trouver.
Un virus qui nous pousse à chercher dans les mots des autres un peu d'amour et d'attention qu'on ne peut s'offrir nous même.
Elle aimait faire voyager les gens aux travers ses histoires, pour qu'ils pensent un peu moins à l'amertume de leurs maux et plus à la douceur des ses mots.
Mais voilà, Marine restait elle aussi malade, mais il n'existait personne qui pouvait la soigner. Le rôle d'offrir aux autres quelques contes pour leur faire oublier leur douleur lui était déjà assigné.
Ainsi la seule personne qui aurait pu la soigner, c'était elle-même.
Mais Marine n'en a que faire de son propre bonheur, puisqu'elle est déjà malade,
Malade de mots...
Mely
Carnet d'éternité - Ces gens là11
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Heu please, c'est l'avant dernier chapitre ?
Je suis émue je vous assure :')
Bon petit spoiler sur la suite,
(Sauf pour la personne qui a juste fouillé dans mes brouillons sans aucune gêne n'est ce pas ?)
Oui, "Ces gens-là" va se terminer mais je vais sortir un autre carnet d'éternité parce qu'il y a tellement de sujet que je veux encore aborder.
Non, je ne donne pas encore le titre. Je ferai un chapitre spécial pour vous expliquer le nouveau concept qui changera un peu de celui ci.
Il faut savoir que le prochain chapitre est déjà écrit, qu'il sortira rapidement. (Enfin j'espère ?)
BREF
Je vous envoie encore plein de love
Profiter de vos vacances
Mely
♡
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Ces gens-la ⊱ 𝘤𝘢𝘳𝘯𝘦𝘵 𝘥'é𝘵𝘦𝘳𝘯𝘪𝘵é
Poetry𝘊𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴-𝘭à, 𝘫'𝘦𝘯 𝘢𝘪 𝘳𝘦𝘯𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳é 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴, 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘪𝘭𝘭𝘪𝘦𝘳𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘢𝘯𝘯é𝘦𝘴. 𝘈𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘫'𝘢𝘪 𝘷𝘰𝘶𝘭𝘶 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴. 𝘊𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴-𝘭à, 𝘫'𝘦𝘯 𝘢�...