Parfois, les plus beaux joyaux de la nature s'épanouissent dans les environnements les plus hostiles.
Ils baignent dans une lumière de détresse, grandissent à la souillure de l'eau froide, éblouissent autour des ronces, et dévorent à jamais insatia...
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É P I S O D E 3.
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Son regard ne quitta pas le mien, le mien non plus d'ailleurs, le magnétique de ses yeux me gardait en orbite.
Cependant celle-ci fut interpellé par une jeune femme qui venait d'entrer dans le restaurant, une femme asiatique qui avait prononcé Calypso en notre direction.
La jeune femme noire lui fit un signe de la main avant de se tourner vers moi pour ensuite saisir son verre m'adressant tout doucement :
— Bonne soirée Monsieur Mendes, souffla t-elle.
Sur ses mots elle s'éclipsa avec un sourire enjoliveur sur le coin des lèvres en m'adressant un dernier regard, cherchant à capturer le peu de lucidité qu'il me restait.
— Vous de même Mademoiselle Thompson, dis-je après elle.
J'étais presque déçu que son amie apparaisse maintenant, à cet instant, qui pour certain pouvait être la simple caresse d'une rencontre là où pour moi elle était l'expression un ange tomber du ciel.
J'espérais une chose, qu'on ait partagé un moment singulier. Ou à nouveau j'extrapolais ? dévorer d'une terrible malédiction, elle.
C'est fascinant comment l'alchimie avait pu être si puissante. Il y avait bien une attraction, une si jolie sensation.
Je ne pue m'empêcher de l'admirer rejoindre son amie à une table plus loin dans le restaurant. Contempler cette démarche, son charisme, cette femme que j'aimerai avoir, elle qui était si majestueuse.
— Marie, surgit une voix.
L'utopie qui m'animait jusqu'à présent s'en alla tout aussi brutalement dérobée par cette voix familière qui me fit sortir de mes pensées.
Mon regard glisse automatiquement vers la voix quand mes yeux identifièrent le visage de Jacob, un soupir passa alors la barrière de mes lèvres tandis que mon sourire se décompose progressivement.
Mes yeux restent figés sur lui un instant tandis que celui-ci m'adressa un léger sourire. Ah.. Je ne voyais vraiment pas ce qui pouvait le rendre heureux, d'ailleurs le voir exprimé aussi ouvertement sa joie m'exaspérait pour ne pas dire qu'il m'insupportait.
