É P I S O D E 7.
— Ce soir vous vous êtes amusé un peu, la prochaine fois je ne serai pas autant généreux, claque la voix grave de Monsieur Mendes.
Aussi étrangement délicieux que cela pouvait l'être, c'est avec ces derniers mots, cette phrase qu'il m'avait imposé dans l'esprit mais aussi sur le corps que j'émerge du sommeil dont j'étais prisonnière.
Après notre partie de jambes en l'air d'hier soir j'avais comme prévu déposer le jeune homme jusqu'à chez lui, et c'est devant son immeuble que nous nous sommes quittés doucement.
J'avais en mémoire le narcissisme et la malice de son expression, ses yeux bruns boisés accrochés à moi, son ossature faciale divine qui ne faisait que conformer l'idée qu'il devait avoir énormément de succès, hommes et femmes confondues.
Son arc de cupidon parfaitement dessiné sur sa lèvre supérieure était un détail à ne pas négliger, à cette pensée d'ailleurs je ne peux m'empêcher de porter le bout de mes doigts jusqu'à mes lèvres.
J'appréciais sa chevelure, ses cheveux bouclés bruns qui lui donnait tellement de charme, sublimant son charisme tout en lui désignant un air enfantin.
Je ne connais que fort peu cet homme et pourtant je peux déjà dire qu'il est un cocktail savoureux de sensation et d'émotion, l'enfant malicieux qui fait nourrir le germe de la bêtise et de la folie, tout en restant l'adulte charismatique qui prend les choses en main.
Il fait des caprices, il est impatient, il est impulsif, toutefois sa manière de me montrer qu'il me désire n'est pas à me déplaire, d'autant plus s'il me murmure tel un serpent des choses pareilles.
"Ce soir vous vous êtes amusé un peu, la prochaine fois je ne serai pas autant généreux."
Pour dire vrai il m'avait tout l'air d'un petit soumis.
Le genre d'homme qui succombe à tous vos désirs au simple claquement de vos doigts, or au contraire à ma surprise il avait pris le taureau par les cornes, m'avait laissé choisir puisque c'était notre première fois, et surtout m'avait fait plaisir.
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Borderline
RomantizmParfois, les plus beaux joyaux de la nature s'épanouissent dans les environnements les plus hostiles. Ils baignent dans une lumière de détresse, grandissent à la souillure de l'eau froide, éblouissent autour des ronces, et dévorent à jamais insatia...