EPISODE 8.
— Encore une bêtise de ce style et je vous bloque je ne plaisante pas, dis-je le ton enjoliveur.
— Non non vous ne le ferez pas, me murmure t-il en marchant derrière moi. Je sais que ça ne fait pas longtemps entre vous et moi, or je le sais, vous ne pouvez plus vous passer de moi, affirme le brun.
— Vous vous surestimez bien trop, répliquais-je en me tournant vers lui. Ai-je l'air si facile ?
Sur les marches d'escaliers de mon immeuble, Monsieur Mendes et moi-même nous retrouvons à nouveau l'un l'autre, pris dans notre conversation.
Les mains dans les poches de son pantalon, il m'observe avec ce même air attrayant avant de me répondre :
— Loin de moi cette idée, je sais que vous êtes autant curieuse et complexe que moi. Vous voyez le genre de personnage dans les films d'horreur qui savent qu'ils sont sur le point de faire une erreur mais qui insiste ? Ces protagonistes qui veulent absolument découvrir ce qui pourrit sous le masque, les vautours qui attendent en silence la mort de la proie. Comment un tel personnage pourrait être quelqu'un de facile à saisir ? Me demande t-il en arrangeant mes cheveux bafoué sous le vent.
La comparaison du film d'horreur ne me laissa pas indifférente.
Il y avait tellement 'exemple, or il avait prit comme exemple les personnages de films d'épouvantes, pensais-je.
Sur ses mots étranges, je réponds :
— Vos mots sont répugnants toutefois bizarrement cette description sonne... flatteuse.
— Parce que c'est le cas, me lança spontanément Marilyn.
Un sourire se dressa sur mes lèvres tandis qu'il s'approche pour semblerait-il me essayer de me voler un baiser.
Vicieuse, je l'arrête tout de suite en posant ma main sur son torse pour imposer de la distance ainsi que la limite de mon espace personnelle, avant de me prononcer en douceur :
— Au revoir Marie, dis-je dans murmure.
— Au revoir Calie, me murmure t-il en retour.
Monsieur Mendes loin d'être vaincu saisit ma main sur son torse pour venir doucement baiser le dos de celle-ci m'envoyant un peu surprise au début bien qu'au final ce n'était pas à me déplaire.
J'avais une dernière fois ses lèvres sur ma chaire, comme quoi, il désirait à chaque fois qu'on se voit que je le garde sur moi.
Après ce simple geste, il s'en alla alors.
A mon tour, je gagne mon appartement.
*
Le vautour.
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Borderline
RomanceParfois, les plus beaux joyaux de la nature s'épanouissent dans les environnements les plus hostiles. Ils baignent dans une lumière de détresse, grandissent à la souillure de l'eau froide, éblouissent autour des ronces, et dévorent à jamais insatia...