É P I S O D E 8.Une photographie.
Telle est la dernière réponse que je l'ai envoyé en retour.
Monsieur Mendes m'ayant partagé un peu de lui, je ne voyais pas d'inconvénients à faire de même voyez-vous.
C'était inédit en effet, je ne communiquais pas de cette manière-là et je pouvais paraître très vite froide par message, l'image d'une femme qui met des points à chaque phrase, qui écrit rarement avec des emojis à moins de ne pas savoir quoi dire, la réserve telle qu'elle l'était.
Et bien pour l'atypique de la relation que cet homme et moi étions en train d'entretenir, je me suis permise d'être laxiste.
J'étais fermée sur cela parce que pour moi c'était d'une certaine manière adapter qui je suis ou la femme que j'incarne à sa personne. Toutefois, je ne peux pas remettre en question un paramètre basique de la vie et des relations entre les Hommes : le savoir vivre.
Il faut bien que l'un de nous deux s'adapte à l'autre, et de toute évidence lui ne semble pas avoir de problème avec ma personne, c'est moi qui ne sais pas où me mettre. Autrement dit, il me déstabilise, je dois l'avouer.
Au lieu de jouer la tête brûlée par orgueil, je me suis dit que je m'y prêterai au jeu.
J'avancerai à son rythme.
Je l'ai fait.
D'une certaine manière cela m'a permis de réaliser qu'il exerçait à sa manière une certaine forme de domination, car si en apparence je le faisais plier, et bien le caractère de sa personnalité avait eu raison de moi.
J'ai dû faire une concession avec moi pour lui.
Et à vrai dire cela me fascine.
Il n'a pas dit grand-chose, n'a guère fait quoi que ce soit, ou ne m'a m'offert un quelconque présent pour exercer sur moi une sorte de pression.
Il est juste là et me parle, si bien que je me sens odieuse.
Troublant, comme c'est troublant.
Quel étrange personnage est Mendes.
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Borderline
Любовные романыParfois, les plus beaux joyaux de la nature s'épanouissent dans les environnements les plus hostiles. Ils baignent dans une lumière de détresse, grandissent à la souillure de l'eau froide, éblouissent autour des ronces, et dévorent à jamais insatia...