I don't feel good

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Bonsoir tout le monde,
Je ne pensais pas que j'écrirais un truc pareil. Mais j'ai besoin de parler quelque part. Je ne cherche pas à ce qu'on me réconforte. Je veux juste dire ce qu'il me passe par la tête.
Je ne sais pas gérer une rupture.
Voilà c'est dit.

Pourtant, ce n'est pas la première mais elle est bien plus virulente. J'étais très heureuse et tout s'est arrêté du jour au lendemain. Ensuite, est venu le silence. Ce foutu silence que je déteste par dessus tout parce que je suis quelqu'un de très communicatif et qui dit les choses sans filtres. Enfin, j'en avais aucun avec cette personne. Elle avait cette capacité à me faire dire plein de choses qui étaient vraies mais peut-être trop sous-entendues.

J'écris ce petit message avec trois autres de mes amies : Tristesse, Solitude et Déprime. Elles sont cool, elles m'accompagnent depuis deux mois. Seulement je ne vais pas assez bien pour qu'il y en ait une qui fasse ses valises.

Je ne vais pas bien. Je le sais. Je le sais parce que je vois mon paquet de cigarette qui diminue trop rapidement. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me calmer tout en séchant mes larmes.

Je pleure beaucoup et toujours pour la même raison. Je ne sais pas comment faire pour aller de l'avant. Parce que TOUS LES PUTAINS DE JOURS, j'ai un signe voire plusieurs qui me disent qu'il m'a "quitté". C'est souvent son prénom qui revient. Il est partout. Il ne me laisse pas tranquille.

Je dois avouer que je lui en veux. Parce qu'à ce jour, je ne comprends pas. J'ai juste l'impression d'avoir eu affaire à un menteur. Qu'il me disait seulement ce que je voulais entendre. Pourtant, ça paraissait si sincère.

J'aime toujours cette personne. Il me manque beaucoup, tous les jours, tout le temps. Quand je m'endors, je n'ai plus de message et quand je me réveille, mon téléphone est vide de notifications. Il n'est plus là. Et il ne reviendra pas. Je dois me rendre à l'évidence. Il ne m'aime pas. J'étais juste... là pour faire passer le temps.

J'ai rendez-vous chez ma psy demain. C'est un appel au secours que je lui fais. Je ne peux continuer à sombrer pour quelqu'un qui en a rien à foutre de moi et qui m'a jeté comme ça.

Je ne peux pas continuer à sauter des repas ou à manger n'importe quoi.
Je ne peux pas continuer à prendre des somnifères.
Je ne peux pas continuer à être triste dès que j'entends son prénom.
Je ne peux pas continuer à fumer pour me calmer.
Je ne peux pas continuer à déprimer.

Vous savez, je ne serai même pas étonnée si au fil de mes consultations, je suis diagnostiquée dépressive. Parce que je ne suis plus heureuse de grand chose. Même l'athlétisme, ça me saoule et j'ai envie de tout envoyer balader. Je dois faire comme si tout allait bien et j'affiche un bon sourire de façades.

Ça me gâche la vie, je dois louper plein d'occasions de rigoler. Pourtant, j'ai toujours ce petit éclat de tristesse dans mes yeux, je l'ai vu l'autre jour en me promenant dans la rue.

Nota Bene : Je ne suis pas pour réparer les cœurs brisés.

Petit creuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant