Il y a en moi quelque chose de pourri quelque chose de perdu qui se désagrège, mon envie de vivre. Je souffre trop pour mon âge me dit un psy, que suis je censé faire. Il m'arrive de suivre ces voix discordantes que je n'arrive pas à faire taire. Elles ne sont que le reflets immatériel du regard meurtrant des gens, ces voix ne sont que des échos lointain de ceux dont j'ai blessé l'amour propre ou bien qui se sont attachés à moi alors que moi, non. Elles murmurent à mes oreille dans un vacarme assourdissant, épuisantes, elles ne cessent de me rappeller que je suis la personnification d'un mal, la vie. Et pourtant, je n'ai de cesse de me demander jour et nuit, pourquoi est ce que je ne me suis pas déjà arrêté 15ans qu'un enfer sans nom et sans limites règne sur ma vie. A ce point faudrait il en blâmer l'humain de ne plus vouloir vivre ?