J'ai suis venu, j'ai vu, j'ai déçu.
Une habitude j'en ai bien peur,
Détruit à petit feu cette lueur
D'espoir. Qui se ravive souvent en moi,
Les jours où par chance je te vois.
Ma bien aimé, ma moitié, mon âme soeur
Comprend-tu ? Vois-tu cette douleur
Je t'ai aimé de toute mon âme
Je t'aimerais tant que brûlera ma flamme
Je me plierais à tes exigences interminables
Pour l'espace d'un instant me sentir capable
De rouvrir mon cœur brisé et rafistolé
Pour tes formes célestes et tes lèvres éthérée
Pour tes cheveux de nuit et tes yeux noirs de jais
Peut être que mon coeur accepterait
Mes sentiments frappent fort dans ma poitrine
Tout comme Victor Hugo, j'ai le spleen
Je me sens si bien en ta présence
Mais tellement mal en ton absence
J'ai du mal, le soir tard, à me coucher
Car t'oublier l'espace d'une nuit
Est à mon sens une tragédie
Il m'est cependant irrépréhensible
D'une de ses flèches j'ai été la cible
Ce célèbre cupidon, l'amour incarné,
Je dois cependant te déclarer
Il ne sait malheureusement pas viser
Je sais qu'elle joue avec ces prétendants
Qu'elle joue avec eux en s'amusant
Mais sa beauté a atteint un tel degré
Il en est difficile de s'en détacher
Malheureusement elle ne faisais que jouer
Elle ne m'aimerait assurément jamais.