Si seulement tu m'avais laissé le temps de t'aimer,
si seulement tu avais accepté,
qu'on s'intéresse à qui tu étais.
Je t'aurais déclamé tout ces mots qui hantaient mes pensées.
J'aurai partagé avec toi un petit bout de mon infinité limitée.
Je t'aurais donné mon corps, expression de mon affection.
Tandis que tu volais mon âme, n'y laissant que haine et déception.
Tu étais prédateur en embuscade et moi ta proie,
Hélas c'est pour toi que mon coeur ploie,
Et je ne peux malheureusement me défaire de l'emprise,
Que mon coeur voue en cette sombre entreprise.