À toi.

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Cette petite voix qui te dis qu'il reste un espoir, elle ment. J'ai vu ce qu'il y avait après la mort, rien est un mot trop léger pour l'étendu de vide sans fin qui se fait sentir après. Ta vie ne défilera pas devant tes yeux, elle s'arrêtera net. Tu auras beau essayer de te rappeler, tu ne penseras plus tu te contenteras d'attendre une courte éternité. Si tu es parti trop tôt, tu seras tiré de ce sommeil reposant par des décharges d'électricité. Après 17 secondes de mort cérébrales qui m'ont semblé être des années. J'ai retrouvé ce pour quoi je m'était battu contre un coeur qui voulait ma mort. Alors la prochaine fois j'affronterais la mort en la regardant dans les yeux et pendant que mes lèvres se refroidiront et que mes mains quitteront la berçante chaleur qui est leurs.  je tacherais de me souvenir à tout jamais de celle pour laquelle je me suis battu tout ce temps.
E.

Quelques poèmes en français Où les histoires vivent. Découvrez maintenant