Depuis que t'es parti, mon coeur, j'ai ce sentiment persistant.
Que tu as laissé partout sur moi, empreinte malfaisante.
Tu m'as laissé avec mes souvenirs comme traces, mémoires d'une relation blessante.
Et j'ai toujours imprégné sur mes paupières, l'image de tes profonds yeux d'argents.
Ces mêmes derniers qui m'aimaient, me condamnent désormais, comme ceux qui détruisaient notre amour.
Malgré tout, mon cœur te voue toujours cette éternelle fidélité.
Si mon coeur te l'a donné, tu ne t'es pas gêné de détruire le peu d'ego que j'avais construit et,
Tu m'as écrasé comme si de rien n'était sans le moindre détour.
Je reviens donc à mes habitudes bien tristes d'atrabilaire.
Un pas après l'autre, j'avance dans la vie et je me rebattis,
Seul. Parce que l'Humain m'a déçu et que je ne ressent plus que du mépris.
Dans ce monde d'hypocrisie où il devient dur de satisfaire.
Je comprend de mieux en mieux Alceste et sa misanthropie.
Rien ni personne ne m'aidera cette fois,
Au fil du temps, les relations non-durables me font perdre, en l'Humain, la foi.
Chaque jour où tu m'ignores, ma vie tend vers une triste dystopie.
La première fois j'ai accepté mon sort, la deuxième ça faisait mal, la troisième je refuse de croire être aussi peu appréciable.
Lorsque je t'ai abordé, ton air hautain et ton rictus malsain auraient dû m'alerter.
Hélas, tout les défauts d'un monde ne m'auraient empêchés de t'aimer.
Il est des mondes où l'on n'est abordé que par des diables.