Soulmates (En Pause)

Chapitre VI

Lorsque que je reprend contrôle de mon corps, je me sens pâteuse, degonflée. Mais je repose sur une support très agréable, un matelat doux et une chaude couverture impregnée d'une odeur agréable devant mes narines.
Ce n'est plus cette odeur de bois, sauvage. Ce n'est pas l'odeur du Loup.
Comment puis-je être calme? Je ne sais pas où je suis, et je m'occupe de l'odeur du Loup?! Et une douleur au niveau de mon cou, sous mon menton, me brûle intérieurement.

J'ouvre difficilement les yeux et tente de parler mais rien, aucun son ne sort. Tout est bloqué! Ma gorge me brûle et pique encore plus. Malgré les cris, que j'imagine pousser, rien de sort. Je palpe mon visage, ma bouche mais je ne sens rien d'anormal à la surface.

Je regarde plus attentivement autour de moi. La pièce est beige, assez neutre mais grande! Les meubles en bois ne sont pas sofistiqués et le lit où je suis couchée est un lit double. Mais la pièce malgré sa simplicité reste luxueuse.
La lumière douce du crépuscule éclaire la pièce par la fenètre d'un balcon, ouverte. J'entend les bruit doux de la fôret... Je n'aurais jamais pensé que ces bruits soient si beaux, au village, des rumeurs disait que ce bruit est terrifiant.

Comment est-ce-que je peu être si calme?.. Je ne devrais pas, je suis couchée sur le lit d'un ou d'une inconnu(e) entourée de la fôret!

Tellement de questions fusent dans ma tête, je ne sais plus les contrôler. Doucement, je bouge mes jambes et mes bras. J'arrive à me lever, je ne porte que ma longue chemise, où est ma robe?
La pièce est grande mais que faiblement meublée. Je regarde encore mais, elle n'est pas là. Surement trouée par les crocs du Loup...

Mais, ce qui m'attire pour l'instant, c'est le balcon. Petit mais je sens l'air frais, l'odeur et les bruit de la fôret venir de là bas.
Je m'accroche à la seule rembarde et regarde cette grande etendue verte, quelque fois un lac ou une petite rivière.
C'est vraiment beau... Je passe mes jambes à travers les larges barreaux et m'assois au sol. Il est un peu froid mais je fait plus attention à la fôret qu'a lui.

Je ne fais plus attention à quoi que ce soit. À part à l'extérieur... Mais je n'entend pas, par exemple la porte de la chambre s'ouvrir, ni les pas n'approchant puis s'arrètant à quelques mètres de moi.

Mais, des voix graves me coupent brusquement de ma contemplation. Après un sursaut et une douleur à la gorge, j'essaie de me lèver le plus vite possible pour voir les personnes derrière moi.

Deux hommes, tout deux ont des traits physiques ressemblant. Mais un est surement bien plus agé que l'autre. Celui qui attire le plus mon regard est le jeune, pas seulement à cause de son physique... Avantageux mais ses yeux sont verts, comme le Loup, et encore plus frappant. Ses cheveux bruns foncés comme le Loup!

J'aimerais pouvoir parler pour lui poser pleins de questions. Mais, peine perdue. Je ne reussi qu'a emèttre des sons lamentables, de petits gemissements.

Leur regards sont différents, le plus agé semble très contrarié, faché. Tandis que le plus jeune me regarde avec... Surprise? Je ne sais pas comment dire mais son regard me gène. Je ne sais plus où me mettre...

-Bon. Ne reste pas muette, qu'a tu donc? Commence l'homme agé.

-Père, vous ne voyez donc pas qu'elle est terrifiée. Ne soyez pas si sévère. Dit l'autre, en regardant son père. Me libérant de son regard.

Il se retourne vers moi et me dit toujours de cette voix grave qui provoque des sentations inconnues en moi. Je crois qu'ils ne savent pas que mes mots ne veulent plus sortir...

-N'aie pas peur. Nous ne voulons que ton bonheur. Reprend-t-il avec une voix douce.

Le père se racle la gorge en signe de contradiction. Le fils sourit, son nez et ses yeux s'illuminent quand il dit :

-Moi surtout.