11. Dispute avec Clara

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Mercredi matin. Je suis posée dans un café avec Clara. On a décidé de sécher la matinée. J'ai dit à Clara que j'avais besoin de lui parler, que c'était urgent. Elle a accepté, naturellement, ne serait-ce que parce qu'elle déteste les cours. De toute façon, c'était le dernier jour. Le jeudi et vendredi, on était même pas obligé d'y aller.

– Nan mais franchement c'était quand même un peu abusé, dis-je à Clara, encore exaspérée. Le sucer comme ça, juste devant moi, alors que je sortais avec lui depuis à peine un jour.

– Désolée, je n'avais pas compris que tu sortais avec, rétorque Clara.

– Ben si putain, j'avais presque baisé avec lui dimanche soir.

– Ah ouais?

– Ouais, enfin, presque. On a regardé un porno, je l'ai branlé, il m'a caressé les seins et éjaculé dessus. C'était un peu rapide, après son père est rentré.

– Ouais bof, ce n'est pas vraiment baiser. Une petite branlette, bon, c'est pas grand chose.

– Putain tu ramènes vraiment toujours tout à toi, c'est dingue. Et puis de toute façon, t'as aucune limite. Même Enzo, qui te baise par tous les trous six fois par jour, tu vas me dire que tu ne sors pas vraiment avec, qu'il faut rester ouverte, et blablabla. On est pas toute comme toi Clara, putain!

– Désolée, je voulais pas te blesser. Mais pourquoi tu m'en as pas parlé?

– Ben dimanche soir, tu répondais pas au tél, et lundi matin tu suçais ton copain dans le bus.

Moment de silence. Est-ce que Clara allait concéder qu'elle abusait quand même un peu parfois? Je remuais mon cappuccino en regardant la mousse tourner.

– Mais on aurait pu en parler à un autre moment lundi, non? dit-elle.

– Ah oui, quand? répondis-je, de plus en plus énervée. Le matin en cours, tu étais déjà en train de montrer ta chatte à Nolan, après tu t'es engueulé avec Cristina dans les douches, puis tu étais d'une humeur de merde pendant trois heures.

– Ouais, elle m'avait saoulée l'autre conne, là, dit Clara.

– Après on est arrivé au lac et là, de nouveau, tout ce qui t'intéressais c'était de montrer ton cul et de chauffer ton mec. Tout ça pour finalement sucer le mien en fin de soirée. Franchement, c'est grave abusé!

– Oh ça va hein, c'est pas de ma faute non plus, si t'es coincé du cul, rétorqua Clara qui commençait de plus en plus à mal prendre mes remarques.

– Putain j'hallucine, c'est quand même pas toi qui va m'engueuler parce que t'as sucé mon mec à ma place, hein?! dis-je, indignée.

– N'empêche que si tu l'avais sucé toi-même, on en serait pas là, conclut Clara.

Elle se renfrogna. La conversation n'allait nulle part. Elle me rendait folle.

– Bon, je me casse, dit-elle après 30 secondes. Tu me saoules.

– Ouais, c'est ça, casse-toi. De toute façon tu comprends rien à ce que j'essaye de te dire. Vas-y, laisse-moi seule, dégage.

– Avec plaisir. Ciao, la tête de mule.

Elle se lève d'un bond, emporte son sac, laisse son café à demi rempli sur la table et sort comme une enragée. Sans payer bien sûr; c'est en plus moi qui doit payer. Je suis furieuse.

Après avoir payé, je décide d'aller faire une ballade au bord du lac pour me changer les idées. Quelle conne celle-là quand elle s'y met, je me dis en descend l'escalier qui mène au port. À peine arrivée que je me fais siffler par deux ouvriers.

Jeune et curieuse 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant