1. A l'amour comme à la guerre

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A LIRE --> Contexte : cette première partie du bonus se situe avant le chapitre 10 de O&P

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A LIRE --> Contexte : cette première partie du bonus se situe avant le chapitre 10 de O&P. Noah et Julian ont un peu plus d'une trentaine d'année. Comme vous le savez pour ceux.lles qui lisent chez Perri, Julian est devenu professeur de sortilèges à l'IRIS et Noah travaille pour la Voix du Chaudron, un nouveau journal, dans lequel il fait des caricatures. Petite info pour bien comprendre parce que malheureusement on écrit dans le désordre, mais vous allez croiser assez souvent désormais le surnom de "Perroquet Noir" pour Noah. Il faudra attendre de voir son origine dans LHDI, mais sachez simplement que c'est une sorte de nom de plume. Voilà voilà ! Ce qui se passe dans ce bonus vous aidera à mieux comprendre les futurs évènements de O&P également. Et pour vous situer par rapport aux livres, mai 1997 correspond à la fin du tome 6, le Prince de Sang-Mêlé

Bonne lecture ! Et encore merci à Perri pour  ce magnifique visuel, c'est juste sublime ! 

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A l'amour comme à la guerre

« L'art ne réclame ni complaisance ni politesse, rien que la foi, la foi toujours et la liberté. »

- Gustave Flaubert –

// 25 mai 1997 //

Le soleil se couchait derrière la coupole de l'université d'Oxford lorsque Julian en sorti, fatigué par sa journée de travail. Aujourd'hui, il avait fait passer leur premier examen blanc à ses troisièmes années et il en était presque venu à le regretter quand l'une de ses élèves – Becky Linford – avait fondu en larmes sur sa copie. Les autres, déconcentrés, l'avaient fixé avec de grands yeux éberlués jusqu'à ce qu'il la fasse sortir dans le couloir pour se calmer. Il était resté près de trente minutes avec elle. Et alors qu'il remontait la grande rue qui bordait l'IRIS, il n'arriva pas à se sortir de l'esprit sa voix étranglée quand elle s'était excusée trois fois de suite avant de lui expliquer qu'elle était très stressée depuis la rentrée et que sa mère, employée au Ministère, craignait de plus en plus de perdre son travail à cause de son statut de née-moldu. Apparemment, elles avaient reçu chez elles des menaces glissées dans la boîte aux lettres, sûrement de la part de sympathisants à la cause des mangemorts. A ce moment-là, Julian aurait aimé la réconforter, sortir de son rôle de son professeur, lui dire qu'il comprenait... Qu'il connaissait cette peur qui saisissait au ventre pour ne plus vous quitter et qu'il l'avait ressenti lui-même à son âge pendant la première guerre. Malheureusement, il avait dû garder ses distances de professeur, mais il l'avait au moins autorisé à rentrer chez elle pour aujourd'hui. Il lui avait même promis de lui refaire passer l'examen la semaine prochaine.

Quand il passa devant le bar qui faisait le coin de la rue, il repéra plusieurs de ses étudiants attablés autour de beaucoup trop de verres pour un soir de semaine. Il fit mine de n'avoir rien remarqué. Parmi le groupe se trouvaient plusieurs élèves de troisième année, dont les amies de Becky. Vu leur expression inquiète, il n'eut pas besoin d'entendre leur conversation pour savoir qu'elles parlaient d'elle. L'une des filles leva les yeux à cet instant et le vit à son tour. Il se contenta de lui adresser un bref hochement de tête en guise de reconnaissance, mais à sa plus grande surprise, la fille se leva précipitamment, comme sur un coup de tête. Il ralentit le pas alors qu'elle arrivait à sa hauteur.

Recueil de bonusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant