1. Mille femmes et un homme

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Hello !! Joyeux Noël avec quelques jours d'avance ! Comme promis, voici cette première partie de bonus. ET OUI CETTE FOIS IL EST VRAIMENT A QUATRE MAINS ! 

Vous allez donc retrouver la plume de Perri avec le point de vue de Joséphine et la mienne avec celui de Noah. Concrètement, cette partie prend place quelques mois après le prologue. Noah et Jo travaillent enfin ensemble... et disons que ça fait des étincelles haha ! 

On vous laisse découvrir tout ça avec plaisir (n'hésitez pas à commenter, on aiiiiiime vos réactions). Et n'oubliez pas, mais le fameux CONCOURS DE NOEL est lancé, si vous voulez participez c'est aussi avec plaisir (on prend toutes sortes de créations artistiques/productions écrites sur nos histoires, votre imagination est la limite). 

Love you all, et profitez bien des fêtes !!! 

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Partie 1 : Mille femmes et un homme

Janvier 1992

C'était décidé. Aujourd'hui, Joséphine allait démissionner.

L'idée lui trottait dans la tête depuis quelques semaines, mais ce matin elle en était certaine. C'était la dernière fois qu'elle entrerait dans les locaux de La voix du chaudron. Comme tous les matins, elle fera le café en serrant les dents, l'apporterait à son rédacteur-en-chef Noah Douzebranches. Mais cette fois ci, elle était bien décidée à tenir parole et à lui jeter à la figure pour claquer définitivement la porte aussi sec.

La résolution montait, alors qu'elle énumérait à Farhan tout ce qu'elle avait à subir depuis ses prises de fonction depuis l'été. Furibonde, elle battait de ses pas le parquet usé de la boutique d'apothicaire, pestant, tirant ses cheveux comme une enfant. Sur le comptoir, son sac de travail à peine fait laissait apercevoir plumes et parchemins. Farhan le poussa vaguement pour se faire de la place et reprendre les comptes de la boutique, les lunettes vissées sur son nez. Perdu dans ses calculs, il ne paraissait pas l'écouter, mais pour l'heure Joséphine s'en moquait. Il fallait qu'elle expurge ses frustrations et cracher sur Noah Douzebranches était la façon la plus efficace de le faire :

-Je suis arrivée il y a plus de cinq mois, Farhan, cinq mois et il ne me laisse toujours pas écrire le moindre article ! Chaque fois que je veux m'impliquer c'est : « va plutôt vérifier les sources du papier de Jill sur le droit des gobelins », ou encore « si tu veux j'ai ma dernière chronique, je l'ai faite sur un coin de table il doit y avoir des tonnes de fautes et de mauvaises tournures, tu peux la reprendre si tu veux ». Et le pire, c'est qu'il le dit avec un air, mais un air ... Comme si sa majesté me faisait un grand honneur !

-Je vois ...

-Mais bon, je ne devrais être surprise ... Je pensais qu'il cesserait de m'appeler « la stagiaire » dès que ma période d'essai de trois mois serait passée, mais visiblement non, c'est un de ses grands plaisirs ... Je pensais que c'était pour me déstabiliser, mais en fait c'est juste que c'est tout ce que je suis. La stagiaire du bureau, bonne à relire et faire des cafés ...

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