Sentiments Inconnus [BajiFuyu]

Chap 14 : 1 mois

Samedi 10 décembre, 10h00. Ça va bientôt faire un mois que Baji et moi sortons ensemble. Exceptionnellement, je ne traînais pas sur tiktok... J'avais mis un minuteur ce qui avait drastiquement réduit le temps que je passais sur cette application et ça fait vraiment beaucoup de bien ! Ma mère toqua à ma porte :

- Chifuyu ? Tu es réveillé ?
- Oui.
- Y'a Keisuke à la porte.
- Hein ?! J'arrive !

Je me levai précipitamment. Il m'avait pas du tout prévenu qu'il passerait aujourd'hui ! Pris au dépourvu, je me dépêchai de me recoiffer puis je sortis et allai jusqu'au salon, où Baji était installé. Je le saluai :

- Salut Baji.
- Yo Chifuyu ! Ça te dit de faire une virée en moto avec moi ?
- Ah ? Ok, ça me va !
- Cool !
- Les garçons. Nous coupa ma mère.
- Oui ? Demandai-je.
- Je vais partir travailler, je rentre tard ce soir, ok Chifuyu ?
- D'accord maman !
- Aller, à ce soir !
- À ce soir ! Répondis-je.

Elle sortit de l'appartement. Peu de temps après, je sortis à mon tour, accompagné de Baji. On descendit sur le parking où étaient garées nos motos. J'allais m'avancer vers la mienne lorsque Baji me stoppa :

- Nan, aujourd'hui tu montes avec moi !
- Ah ? D'accord.
- T'es trop fatigué pour conduire de toute façon.
- Ah... Ouais. C'est sûr.
- Aller, monte ! Fit-il.
- Ok !

Je montai derrière Baji. Il démarra le moteur et me conseilla :

- Accroche toi bien !

Je m'accrochai puis on partit. On arriva rapidement à la patinoire. Il me fit un grand sourire et me proposa :

- On va fêter notre premier mois ensemble ici ?
- Ça me va ! Répondis-je avec entrain.

On entra dans le bâtiment, on paya puis on alla se préparer. J'enfilai mes patins avec pour but de l'impressionner... Même si je n'étais quasiment jamais allé à la patinoire. Peut-être mon objectif était... Quelque peu irréaliste. On s'élança sur la glace et il ne me fallut pas deux secondes pour me retrouver par terre. Baji rigola assez bruyamment, je me relevai, un peu honteux :

- Je l'ai fait exprès !
- Haha ! Mais bien sûr ! Me lança-t-il en rigolant.
- Bah oui !
- Très bien, alors suis-moi si tu peux !

Il partit assez vite. J'essayai tant bien que mal de le suivre en essayant de ne pas tomber. Ce ne fut pas évident et je finis par tomber. J'allai me relever quand il vint à moi en me tendant la main. Il me dit :

- C'est pas la peine de vouloir te pavaner devant moi va.
- Ouais... Merci. Fis-je en attrapant sa main pour me relever.
- Je t'emmène ?
- Ok !

On avança, main dans la main. Je le ralentissai mais il semblait ne rien en avoir à faire. Au bout de quelques minutes, il me regarda avec un petit sourire et me demanda :

- Je te lâche ?
- J'vais essayer !
- Ok, évite de tomber ! 3, 2, 1... 0 !

Il me lâcha et je continuai ma route, doucement mais sûrement, jusqu'à arriver contre le bord de la patinoire où je me rattrapai pour m'aider à tourner. Il me suivit plus doucement qu'avant. Il avait ce côté protecteur avec moi qu'il ne montrait jamais avec les autres ni devant eux et c'était un côté que j'appréciai beaucoup. On continua ainsi jusqu'à 11h30 puis on sortit chercher quelque chose à manger. On alla dans le premier magasin qu'on croisa puis on s'assit sur un banc dans un parc et on déjeuna tout en discutant :

- Dis... Tu voudrais combien d'enfants toi ? Me questionna-t-il.
- Hein ?! J'sais pas, pour le moment j'en veux pas.
- Ce serait bien qu'on en ait au moins un, quand on sera mariés. Dit-il en souriant, se projetant dans un futur trop lointain pour moi.
- On verra ! Par contre on aura des chats !
- Ah des chats ? Ouais c'est sûr, on en aura... Au moins deux.
- Ouais, ils s'appelleront... Voyons voir... Un sera tout noir avec une tache blanche sur le nez et l'autre sera blanche avec une tâche noire sur le nez !
- Comme des jumeaux mais en inversé ! Commenta-t-il en riant.
- Ouais c'est ça ! Et celui avec la tâche blanche s'appellera Kuro et l'autre Shiro !
- T'appelles les chats par leur couleur ? Fit-il avec un petit rire moqueur.
- Euh... Ouais ! Quand j'ai pas d'inspi ouais !
- T'es un grand gamin en fait !
- Pffff tu peux parler ! T'as encore besoin qu'on t'aide à te lever pour aller en cours ! Répliquai-je.
- Bien dit ! Rétorqua-t-il en rigolant.