Quand cupidon passe...

Texte n°10

Pour la première fois je comprend ce que l'on ressent quand on tombe amoureux, cette chaleur dans le corps, cette envie d'être vu par l'autre, ce cœur qui bat bien plus vite que d'ordinaire et la volonté que tous ces sentiments soit réciproque. Je détail chaque petit centimètre de ton anatomie. J'aime tes mains mais j'aimerais encore plus les avoir dans les miennes, j'aime ton style atypique, je cherche la couleur de tes yeux, le son de ta voix, tout ce qui fait que tu es toi. J'aimerais que tu puisses voir mon cœur et à quel point il aimerait te connaitre, que tu perçoives que je t'observe discrètement, constamment à la recherche de ton sourire.
Et alors même que je te dédis ces lignes je me trouve pathétique, qu'est ce que qui fait de toi un amoureux idéal, pourquoi t'avoir choisit parmi la foule de possibilité. Plus je t'observes et  recherches ton regard quant à toi tu ne t'y intéresse pas, je suis un voile de transparence à tes yeux. Comment as-tu réussi ce sortilège, moi qui fermait mon cœur à tous. Ton complot avec Cupidon à réussi mais tu n'as pas reçu ta flèche, seule la mienne demeure au milieu de mon cœur. Je n'arrive plus à me résonner et alors que je cherche toutes les raisons pour te détester, je cherche en réalité que ton intérêt.
Est-il possible d'abandonner son amour, j'aimerais que mon cœur arrête de crier ton nom, que mes yeux ne te cherchent plus dans la foule, que mon cerveau cesse de créer des millier de possibilités pour notre amour. Je veux retrouver la paix intérieur, cette tempête interne est bien trop bouleversante et je ne pourrais résister longtemps. Malheureusement comme toujours le cœur dicte ses règles et le cerveaux l'observe comme anesthésié par ce sentiment nouveau qu'est l'amour. Tel une agent infiltré je fouille ce monde et ses possibilités afin de te connaitre d'avantage sans avoir la force pour autant de te parler. Je me construit alors un monde imaginaire où nous demeurons heureux. Il est ironique de me voir moi, femme indépendante autant accros à toi, tu n'as rien fait et pourtant tu hantes ma vie.
Je décide alors d'en rester là mon cœur, tu t'es imaginé monde et bonheur mais il est temps de détruire cette mascarade inutile et de reprendre le cours de ma vie. n'oublie jamais cœur que rien n'est réel et que tout fini par ce dissoudre avec le temps, même le plus sincère des amours.