Quand cupidon passe...

Texte n°6

Pourquoi je pense à toi, même après la fin ? On est morte, on n'existe plus, nous sommes redevenus des êtres uniques. Alors pourquoi à chaque chanson que j'écoute je pense à toi, à chaque coin de rue, dans notre restaurant... Tu es partout.

Tu as charmé mon cœur pour l'éternité, tu m'as lancé le sort le plus puissant, l'amour. Je n'arrive pas à m'en défaire, à fuir les émotions qui me submergent. T'aimer est le supplice le plus violent et délicieux, une torture souhaitée qui me brûle de l'intérieur. Tu es tout le temps dans mon corps, dans ma tête, le moindre centimètre de ton anatomie gravé dans ma mémoire. Je rêve de toi et dans ce monde irréel que sont mes songes, tu me regardes comme avant avec un amour passionné et non le dégoût que tu m'as associé. Fuir, prendre le large et t'oublier sont pour les gens qui n'ont pas connu notre amour la clé. Mais je ne veux pas repartir dans le monde réel, il est fade sans ta bouche pour y remettre un peu de miel.

Nous étions les deux madames les plus amoureuses que la littérature est pu connaitre, mais pourquoi continuer de rêver de la suite de notre roman quand celui si c'est terminé de manière si tragique. Chaque histoire a une fin, mais ne pouvait-on pas la finir que lorsque nos ages avancés ne nous permettraient plus que d'écrire un aboutissement plus heureux. L'amour apaise le cœur, mais quand celui-ci part que reste t'il de l'organe meurtri par la douleur ? Ma poitrine est vide de ton amour ma douce, mais quels mots enchantés puis je utiliser pour te convaincre de rester.

Ma tendre amoureuse, je te souhaite de finir ta destinée avec une dulcinée plus douce que moi et qu'ensemble sous la lumière de la lune, vous pourrez écrire le monde de mille et une façon. De mon côté je continuerais de brûler d'amour pour toi mais ton choix a été prononcer et tel une mise à mort, je ne peux que le respecter.