𝑁𝑎𝑓𝑖𝑠𝑠𝑎𝑡𝑜𝑢 - 𝑴𝒂𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒙 [2]

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Salam Aleykùm,

Aujourd'hui, je passe une journée plutôt paisible. J'ai accompli ma mission ce matin et, depuis, je me suis détendue. Issam et Moussa sont sortis, je ne sais où, et je suis seule dans cette grande maison. Enfin, pas vraiment seule puisque Khalil est présent, mais il est dans son bureau, ce qui me convient.

Je savourais mes crêpes dans le plus grand des calmes quand on m'arrache l'assiette des mains. Je crie :

Moi : Mon assiette ?

Khalil : Le sens du partage, tu connais ?

Moi : Pas avec toi en tout cas.

Khalil : Tranquille, je vais te l'apprendre.

Il est vraiment trop gentil, ça me perturbe. Je n'ai pas l'habitude.

Moi : Mais ? T'as tout fini là ?

Khalil : Tu peux pas fermer ta gueule un peu ?

Moi : J'ai galéré à tout préparer et toi, tu manges tout d'un coup comme ça ? Va te faire voir !

Khalil : Vas-y, parle doucement quand tu parles

Je rêve ou il vient de sortir une réf dans le plus grand des calmes ? Je fronce les sourcils en le fixant, puis il éclate de rire, deuxième choc de la journée...

En plus, il est vraiment beau quand il rigole.

Moi : Je savais pas que t'avais le sens de l'humour.

Khalil : Y'a plein de choses que tu ne sais pas.

Après cela, plus personne ne parle. J'avais "Penthouse" à la télé, je l'ai déjà fini mais je recommence parce que j'adore ce drama.

Jo dan tae mon cauchemar sur cette terre vraiment, ce monsieur est fouuu

Puis, mon regard se tourne vers les taches qu'il a sur sa peau. Je suis fascinée par son vitiligo. On ne croise pas tous les jours des gens atteints de cette condition, mais à mes yeux, ce n'est pas une maladie, juste quelque chose qui rend unique les personnes qui l'ont.

Khalil : C'est étrange, je sais.

Moi : Oui, étrangement beau.

Khalil : T'as juste peur de ce que je pourrais te faire si tu m'avais dit le contraire. T'as le droit de trouver ça écœurant.

Moi : Je ne trouve pas ça écœurant, au contraire, je trouve ça beau.

Khalil : Hm.

Puis, nous replongeons dans un silence pesant. Je voulais qu'il me parle de n'importe quoi, même de foot, j'aurais écouté. Ne me posez pas de questions, vous n'aurez pas de réponse !

Je plonge mon regard sur la télé et me mets à regarder attentivement.

BOUM !

Je sursaute, c'est le cas de le dire. Je n'ai rien compris de ce qui venait de se passer. Quelle sorcellerie encore ? La porte vient de tomber au sol et il y a un groupe de personnes armées devant nous ?

Je tourne la tête pour regarder Khalil... il n'est plus là ??? Il ne m'a quand même pas laissée avec ces gens ? Non ? Si ? Non mais c'est un cauchemar !

Pas le temps de finir ma réflexion, on me tire en arrière.

Moi : Aïe m-

-Tais-toi.

Il me tire le bras jusqu'au sous-sol de la maison et ouvre une porte que je n'avais jamais vue.

Moi : C'est quoi ç-