𝑁𝑎𝑓𝑖𝑠𝑠𝑎𝑡𝑜𝑢 - 𝑴𝒂𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒙 [2]

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𝑆𝑎𝑙𝑒𝑚 𝐴𝑙𝑒𝑦𝑘𝑢̀𝑚 ꨄ

Tigui: Tu vas où ?

Moi: On sort

Tigui: Toi et ton combat ?

Moi: Bah non , toi et moi , j'ai déjà réservé un restau .

Tigui: me saute dessus COPINE CAPABLE !

Moi: tu m'écrases .

Tigui: Bon , pourquoi ça fait quelques jours que tu ne parles pas de lui , qu'est-ce qui se passe ?

Moi: depuis que nous sommes partis chez sa famille ,  il me ghost alors qu'hier j'étais sensé le voir à la villa , je me suis préparé la totale quoi , il était pas présent .

Tigui : Attends sérieusement ? J'étais où moi ?

Moi: Avec Oumar. 

Tigui : oh mais fallait m'appeler quand même .

Moi: Ah c'est rien , donc on y va ?

Tigui: Oui attends je me prépares !

Elle part se préparer et en attendant son retour je prends mon téléphone et essayes encore de joindre Khalil que j'ai vraiment cherché partout,même dans les endroits où j'étais sûr de le retrouver et il n'y était pas c'est trop bizarre mais bon . Il décroche pas, je soupire d'agacement et range mon téléphone tout en me rongeant mes ongles, un tic que j'ai à chaque fois que je suis stressé et que je suis angoissée.

- Arrête de te rendre malade, il te reviendra .

Moi: hum, allons y .

Elle prend son sac et moi la mienne et nous allons au restaurant nous changer les idées , à vrai dire on s'était éloigné ces derniers temps soit à cause de nos boulots, soit le mariage et nos copains respectifs nous prenaient toute notre énergie , donc passer la soirée avec elle m'avait énormément manqué .

Tigui: waah j'ai l'impression d'être avec mon mec .

Moi: je le suis , le temps d'une soirée.

Tigui: on va à l'hôtel après ?

Moi: tu vas à l'hôtel avec ton mec toi ?

Tigui: Jamais mais si c'est toi je peux m'arranger .

Moi: rire foutaise

Tigui: je parle sérieusement ce week-end on va à l'hôtel pour se faire masser la totale quoi .

Moi: bah go hyn !

Tigui et moi sortons donc du restaurant, le ventre plein et le cœur léger, la soirée ayant fait un bien fou à toutes les deux. On marche tranquillement dans la rue éclairée, le bruit des voitures et des passants créant un fond sonore agréable. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, et mon cœur rate un battement. Je m'arrête brusquement et regarde l'écran : c'est Khalil.

Moi : Il m'appelle enfin !

Tigui : Prends un grand souffle avant de répondre, on ne sait jamais.

Je hoche la tête et décroche, essayant de masquer l'agitation qui monte en moi.

Moi : Allô ?

Khalil : Salam... Désolé de ne pas avoir donné de nouvelles. J'ai eu quelques soucis à régler.

Sa voix est posée, presque froide. Je fronce les sourcils, un mélange de soulagement et d'inquiétude se battant en moi.

Moi : C'est tout ? Je t'ai cherché partout, Khalil... On devait se voir hier, tu te souviens ?