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𝑆𝑎𝑙𝑒𝑚 𝐴𝑙𝑒𝑦𝑘𝑢̀𝑚 ꨄ

Quelques minutes plus tard


J'étais toujours sur le chemin quand j'entends un klaxon , je tourne la tête et vois une voiture ? Fin logique quoi bon après je ne voyais pas correctement puisque mes yeux étaient embués de larmes .

La vitre se baisse et je vois Khalil .

Khalil : tu fais quoi sur la route ?

Pour vous dire je n'arrivais même pas à dire quoi que ce soit tellement je pleurais comme une ksos, j'avais pourtant arrêter de pleurer pour tout et n'importe quoi mais bon hélas...

Il gare sa voiture et se dirige vers moi .

Khalil: ah t'es partie voir ton père finalement ?

J'hoche simplement la tête , il a tout de suite compris et m'a pris dans ses bras sans dire un mot, et j'ai pleuré à nouveau, cette fois dans ses bras. C'était un soulagement d'avoir quelqu'un qui comprenait, qui était là pour moi sans poser de questions.

Après un moment, il a essuyé mes larmes et m'a regardée dans les yeux.

Khalil : t'as de la morve partout gamine .

Il sort un mouchoir de sa poche et me nettoie le visage .

Moi: m... merci je... j

Khalil : je te ramène chez toi .

Moi: non, je veux pas rentrer

Khalil : vas-y suis-moi alors .

Il prend mon sac et avance tandis que je le suis de très prêt , il m'ouvre la portière j'entre à l'intérieur et il referme après moi .

On arrive devant un garage il sort et ouvre la porte avant même que je ne le fasse .

Moi: pourquoi nous sommes ici ?

Khalil : tu ne veux pas rentrer et faut que je finisse un truc

Moi: merci, t'étais pas obligé

Il me répond pas et enlève son t-shirt puis rentre dans une cabine et ressort avec une combinaison avant de rentrer sous une des voitures.

Il est tellement wow mon Dieu mais c'est tellement pas le moment de penser à ça Nafy ! Ressaisis-toi

Je m'assieds sur une des chaises présentes et le regarde faire .

Khalil : passe la clé à molette et viens je te montre comment réparer une voiture .

Moi: je suis pas habillé pour .

Khalil : y'a une combinaison dans la cabine à côté .

Je pars dans la cabine enfiler  la combinaison et  de lui donner la clé qu'il m'avait demander quelque minutes plutôt .

L'endroit avait une odeur de métal et d'huile de moteur, mais c'était étrangement réconfortant, presque comme si j'étais en train de me plonger dans quelque chose de totalement nouveau, loin des problèmes qui me rongeaient.

Khalil : Voilà, approche, je vais te montrer. On va travailler sur cette voiture ici. Il faut d'abord desserrer cette pièce, tu vois ?

Il me montrait avec précision, prenant le temps de m'expliquer chaque étape. Je pouvais sentir sa passion pour ce qu'il faisait, et c'était contagieux. J'avais plus les yeux rivés sur lui que sur le moteur mais bon ...

𝑁𝑎𝑓𝑖𝑠𝑠𝑎𝑡𝑜𝑢 - 𝑴𝒂𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒙 [2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant