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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐄𝐈𝐙𝐄
Paribāra

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐄𝐈𝐙𝐄Paribāra

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MARDI 1ER FÉVRIER


AMAR
17h03

- Quoi ?

Je me gare devant chez moi alors que ma sœur prend une grande inspiration à travers l'haut parleur de la voiture.

- Je pense qu'il est déjà arrivé Amar.

- Tu rigoles là j'espère, et personne me tient au courant ?

- On savait même pas qu'il était revenu en France, la dernière fois qu'on lui a parlé il était encore à Orebro.

Je souffle en m'avachissant contre le siège de ma voiture, avant de soulever mes lunettes afin de me masser la tempe.

- Et il va séjourner où ? Je demande yeux fermés.

- Bah... elle se racle la gorge, mama lui a donné ton adresse, je crois...

Je me redresse rapidement en ouvrant les yeux.

- T'as dit quoi ?

- Je... je t'entends mal, je crois que le réseau capte plus.

- Arya. Je prononce son prénom en essayant de garder mon calme.

- Désolée grand frère je t'entends plus, bisous !

- ARYA-

Plusieurs bip à la suite se font entendre, et dans un élan de colère je suis tenté de jeter mon téléphone contre le sol, mais je me retiens.

J'ouvre rapidement la portière, en oubliant carrément mon porte-documents et mes clés à l'intérieur de la voiture, et rejoins rapidement la porte d'entrée.

Je tape mon pied contre le sol et passe plusieurs fois ma main dans mes cheveux, après avoir toqué à la porte.

Quelques secondes après c'est une Émeraude confuse qui m'ouvre la porte.

- T'as perdu tes clés ?

- Elles sont dans la voiture, je prononce avant de lui passer devant.

J'enlève mes chaussures pendant qu'elle ferme la porte, elle me rejoint peu de temps après.

- On s'est tapés un cache-cache de l'enfer avec Jawad alors vers seize heures et demi il s'est endormi tellement il était k.o., elle sourit une fois à mon niveau, tu rigolais pas quand tu disais que c'est un gros dormeur.

- Hmm, je réponds simplement, avant de rejoindre la cuisine afin de me laver les mains.

Après les avoir séchées j'ouvre le frigo à la recherche quelque chose à grignoter, faut que je me mette un truc sous la dent sinon je risque de devenir encore plus désagréable.

𝐄𝐌'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant