𝟏𝟕

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐈𝐗-𝐒𝐄𝐏𝐓
Oups ?

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐈𝐗-𝐒𝐄𝐏𝐓Oups ?

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EM'
22h31

Je me tourne une dernière fois vers lui sourcils inquiets.

- Non mais parce que c'est bizarre qu'il ait fondu en larmes comme ça d'un coup. Tu penses pas que j'aurais du rester là-bas plus longtemps ?

Il souffle avant de s'avachir sur son siège.

- Em' t'es restée là-bas jusqu'à vingt-deux heures, je pense que c'est même trop là. C'est censé être le parent du gosse que tu gardes j'te rappelle, c'est trop anormal comme situation.

Je finis par regarder devant moi, bras croisés, alors que la nuit nous avait déjà enveloppés depuis un bon moment.

- "Anormal" c'est un trop gros mot Arun.

- Tu veux juste pas voir la réalité en face. C'est censé être comme un lieu de travail pour toi de base, tu devrais faire ton nombre d'heures puis t'casser. Mais maintenant t'es là assise dans ma gova à t'inquiéter comme une folle pour quelqu'un dont t'aurais dû prononcer que le nom de famille en temps normal. Il soupire et finit par se trouver vers moi, sérieux Em', c'est parce que j'suis ton pote et que je tiens à toi que je te dis ces choses là, je trouve pas ça normal comme situation, sah.

Je me tourne vers lui, avant de peu à peu baisser les deux coins de ma lèvre vers le bas.

Il me regarde tristement avant d'ouvrir légèrement ses bras, je plonge rapidement ma tête dedans.

Il me caresse l'arrière de la tête alors que je regarde dans le vide, air triste.

Le seul problème avec Arun et la seule chose que j'ai toujours détestée chez lui, c'est qu'il a toujours raison.
















LE LENDEMAIN
15h32

- Attention n'amour tu vas te salir.

- Oui Émeraude.

Je souris alors que je coiffe ses boucles noires vers l'arrière. Seulement quelques secondes après la sonnette retentit, alors je me tourne vers Jawad, sourcil froncés.

- Ton papa serait rentré plus tôt ? J'ai des doutes quand même... puis il a les cl-

On sonne à nouveau mais avec plus d'insistance cette fois-ci. Mon cœur commence à tambouriner légèrement plus fort et bizarrement mon premier réflexe est de prendre Jawad dans mes bras.

Absolument personne ne vient jamais ici, Amar et Jawad vivent limite au début d'une foret, j'abuse peut-être mais depuis que je suis ici jamais personne en dehors d'Amar n'a toqué à cette porte, et je n'ai donc jamais reçu d'instructions au cas où je me retrouverais dans cette situation.

𝐄𝐌'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant