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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐃𝐄𝐔𝐗
Ça commence par la fin

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐍𝐆𝐓-𝐃𝐄𝐔𝐗Ça commence par la fin

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UNE SEMAINE PLUS TARD

EM'
15h03

Elle rapproche le micro de mes lèvres, alors que je plante mon regard dans la caméra.

- Pensez-vous que la police nationale a besoin d'une réforme ?

J'attrape le micro dans mes mains, alors qu'Arun à côté de moi s'excuse rapidement, et qu'Edel gratte sa nuque mal à l'aise.

- Je pense que certains membres de la police nationale devraient commencer à prendre leur rôle un peu plus au sérieux, et commencer à défendre et protéger la population Française comme il se doit. Grosse emphase sur "défendre et protéger" parce que parfois on a l'impression qu'il y a un petit problème de compréhension à ce niveau-là. P't'être que j'sais pas, ils ont besoin d'un petit cours de remise à niveau ou un truc comme ça...

La journaliste reprend maladroitement le micro dans ses mains.

- Vous pensez qu'il y a un souci de discrimination ?

Je fronce les sourcils en me tournant vers elle, alors qu'elle est à deux doigt de me faire gober son putain de micro.

- Quand est-ce que j'ai parlé de... j'affiche un sourire confus qui devient petit à petit moqueur, vous aussi vous avez besoin d'un p'tit cours de remise à niveau ou... ?

- Okay, sourit Arun en me tirant par les épaules. Ce sera tout pour nous.

- Mais... commence-t-elle.

- Juin. Je souris, avant de suivre Arun et Edel vers le coin de la rue dans lequel il nous tirait.

Arun se tourne vers moi.
Je soupire d'ores et déjà.

- Tu peux pas juste débarquer devant une caméra au milieu d'une manifestation Em'.

J'hausse les sourcils ironiquement tout en pointant la meuf et son cameraman.

- C'est drôle parce que je viens de le faire.

- Émeraude. Imagine que quelqu'un de la Fac voie ça, ou...

Je soupire tout en levant les yeux au ciel.

- C'est bon mec pète un coup, je dis avant de sortir mon tel' de ma poche arrière, j'appelle Amar ? Comme ça il vient nous chercher. Il taffe pas aujourd'hui grâce à la manif'.

𝐄𝐌'Où les histoires vivent. Découvrez maintenant