MI AMOR

14 | La promesse

   Karla

En ouvrant cette porte en boit je vois des  escaliers ce qui est assez troublant mais ce qui me dérange le plus c'est l'odeur, il y a une odeur de moisissure et de poussière. Je crains le pire en descendant les escaliers accompagné de Rafael qui se trouve toujours à mes côtés.

Ce que je vois m'effraie et me dégoûte plus qu'autre chose, je vois des dizaines de portes en fer avec des barreaux et des filles à l'intérieur en pleure.

Des cachots ..

Mon cœur se serre, ma respiration se fait irrégulière et mes sens sont mis à rude d'épreuves.

Plus j'avance dans ce couloir rempli de porte qui chacune renferme une âme souillée plus je me sens mal, j'ai mal au coeur, mal à la tête et j'ai mal pour elles.

Ces filles qui n'ont rien demandé à personne, ces filles qui doivent accepter leurs sorts, elles doivent accepter d'être comme des animaux en cages sous peine d'être tué.

Arriver devant une porte, Rafael me lâche le bras et sors les clefs de sa poche puis ouvre la porte.

Il n'y a personne dans cette « cage » a part un matelas poussiéreux qui ne doit pas être confortable du tout au premier regard, je me retourne vers Rafael et lui demande.

- Tu penses qu'il me tuera ?

- Non je ne pense pas puisqu'il a besoin d'argent mais par contre je ne peux pas t'assurer que si Oscar t'achète il ne te tuera pas. dit Rafael sincèrement

- Pourquoi tu dis ça ? S'il m'achète c'est pour ne pas me tuer mais m'utiliser non ? demande difficilement

J'ai l'impression que je suis un animal en disant cela mais j'essaye de comprendre, comprendre jusqu'où cet homme qui porte le nom d'Oscar peut aller.

- Oscar et quelqu'un d'impulsif, à la moindre chose qui l'énerve il se défoule et généralement c'est sur une personne. Je dis qu'il pourrait te tuer car certaines des filles qu'il avait achetées pendant d'autres marchés ont étaient tuer sous ces coups. Certaines se sont suicidés car elles étaient plus que détruite, détruite n'est même pas le mot approprié à la situation. dit Rafael en me regardant droit dans les yeux

J'ai senti mon coeur se serrer, au moins je sais à quoi m'attendre mais est-ce que je vais réussir à vivre en sachant qu'un fou capable de me mettre une droite sans que je ne m'y attendes vie sur le même toit que moi ?

- Va dormir demain tu auras une longue journée. dit Rafael en me désignant le matelas du menton

Je recule puis il ferme la porte mais avant qui tourne les talons pour partir je lui dis

- Tu n'est pas comme eux

- Comme qui ? demande Rafael

- Comme Jaafar et mon père. dis-je en lui montrant toute ma sincérité dans mon regard

- Pourquoi tu dis ça au juste ? me demande-t-il curieux d'en savoir plus

- Avec ce que j'ai vécu au collège je sais quand les personnes jouent un rôle, je vois que c'est ton cas, que tu suis Jaafar et exécutes ces ordres sans le vouloir.

Je les cerné si vite

- Tu es très observatrice à ce que je vois mais sais-tu pourquoi je joue ce rôle ? me demande Rafael