Chapitre 40 " Rétablissement "

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On dirait que je sors d'un sommeil éternel. Je ne me sens pas capable d'ouvrir les yeux et je ressens une énorme douleur au niveau de mon cou. Mes sens se réveillent tranquillement un à un et c'est maintenant une chaleur sur la main que je ressens. Par réflexe, je serre celle-ci.

- (T/P) ? Tu m'entends ?

Je voudrais bien lui répondre, mais ma bouche est extrêmement desséchée et la gorge me fait mal. La chaleur quitte ma main. J'entends maintenant la personne criée pour avoir une infirmière. Je sens du mouvement près de moi.

- (T/P) tu es réveillée ? Si oui, essais de cligner des yeux s'il te plaît.

J'ouvre les yeux rapidement et les referme aussitôt.

- C'est bien (T/P). Tu crois pouvoir les ouvrir et me regarder ?

Je les ouvre de nouveau. Il fait sombre dans la pièce, je réussis donc à les garder ouverts.

- Parfait. Tu es présentement à l'infirmerie du QG ma belle. Est-ce que tu ressens la douleur au niveau de ton cou ? Si oui, cligne deux fois des yeux.

Je cligne donc deux fois des yeux.

- Je vais aller chercher un calmant pour la douleur. Tu crois être capable de boire de l'eau ?

De l'eau, putain oui je veux de l'eau. Je cligne deux fois des yeux.

- Putain je suis tellement content que tu sois enfin réveillée petite bidasse.

Le visage de mon noiraud apparaît devant mon visage. Je réussis à lui faire un sourire. Il ne peut se retenir de répondre par un sourire lui aussi. Je dois être morte, c'est impossible qu'il sourie. Il vient me déposer un baiser sur la tête. Je suis bien vivante, je ressens la chaleur de ses lèvres sur ma tête.

- Caporal-Chef, vous croyez pouvoir m'aider à relever sa tête s'il vous plaît ?

Livaï va aussitôt chercher pleins d'oreillers et tranquillement me remonte la tête avec ceux-ci. Je suis maintenant en position semi assise.

L'infirmière me tend les capelets et pose le verre sur mes lèvres. Je bois le verre d'eau en entier.

- Vous pouvez lui en amener un autre ? Je crois qu'elle à soif.

Je bois quatre verres d'eau de suite. J'avais vraiment soif. Livaï demande à l'infirmière de le laisser seul avec moi.

- Livaï. Je dors depuis combien de temps ?

- treize jours (T/P). Treize putains de jours. Nous avions perdu espoir.

- Il y a eu beaucoup de mort dans nos rangs ?

- Vingt sur cent trois. Nous avons fait de notre mieux (T/P).

- Je vois.

J'ose toucher la partie qui me fait mal dans le cou. Je sens un pansement à partir du bas de celui-ci qui remonte jusqu'au centre de ma joue. Putain de merde.

- Hey. Je ne veux pas t'entendre dire que tu seras affreuse c'est compris ?

Les larmes me montent aux yeux. C'est ce que je serai. Livaï se plante devant moi et se met à cinq centimètres de mon visage.

- (T/P) ne pense pas à ça. Tu es toujours aussi belle.

- J'en aurais combien des comme ça quand je vais mourir ?

- On s'en fout, c'est compris ?

Je lui fais un signe affirmatif. Il dépose ses lèvres tranquillement sur les miennes.

- Putain que tu m'as manqué. Je vais aller chercher Mike d'accord ? S'il sait que tu t'es réveillée et que je n'ai pas été le chercher c'est une mort certaine qui m'attend.

Amour d'enfance  Mike Zacharias X Reader X LivaïOù les histoires vivent. Découvrez maintenant