Chapitre 4 / Partie 1

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Revenir à cet après-midi...

Graig

- Quand pourrais-je sortir ?

- Dans une semaine, nous devons d'abord effectuer un bilan et...

- Merci d'être passé docteur.

- Graig...

- Je ne veux rien entendre, s'il vous plaît.

Le docteur Henaut s'en alla. J'avais un bras cassé ainsi que des côtes et mes deux jambes. Je ne pouvais plus marcher pendant quelques semaines voir des mois, ma maladie s'est aggravé...

- Graig, comment tu te sens ?

- Mal, Justin très mal...

Les gars s'assirent autour de moi.

- Tu t'en sortiras, on sera avec toi ! On restera là jusqu'à ce que tu puisses marcher et même après, tu te débarrassas pas de nous aussi facilement... Je te le promets !

- Merci, Mat.

Ils prirent tous une respiration.

- Vous allez bien ?

- Oui, ne t'en fais pas pour nous...

- Tu ne sais vraiment pas mentir, Mat. Qu'est-ce qui vous arrive ?

- On a cru qu'on allé te perdre et c'était horrible ! Ton coeur c'était arrêter !

- Mat ne pleure pas sinon on va tous se mettre à pleurer !

- Nous refait pas un truc pareil !

- Je te le promets Thomas. Frères !

- Frères !

- Vous devez sortir, nous devons changer Graig.

Les gars sortirent et je ne put retenir mes larmes. Pendant que les infirmièrent me déshabiller, je n'arrêtais pas de repasser ces mots dans ma tête : ton coeur c'était arrêter !

- Vous avez des amis en or !

- Pardon...Vous disiez ?

- Je disais que vous avez des amis en or. Ils n'ont pas dormi pendant une semaine lorsque vous était dans un état critique. Ils se relayaient tous les heures pour vérifier vos signes vitaux et pour s'occuper de vos parents qui sont également resté à l'hôpital.

Les larmes coulaient sur mes joues, je n'en revenais pas les gars avaient fait ça pour moi ! Moi ! L'infirmière avait raison, jusqu'à aujourdhui je n'avais pas réalisé à qu'elle point je comptais pour eux. Je savais que je comptais pour eux mais pas à ce point ! Ils comptent énormément pour moi, ce sont mes frères ! On a vécu tellement de choses, surmonter tellement d'épreuve... C'est là que je compris ce qu'ils avaient dû ressentir quand j'étais mort ! Mes larmes doublèrent.

Mes parents entrèrent, quelques minutes plus tard .

- Graig !

Ma mère voulut me prendre dans ses bras mais c'était impossible.

- Comment tu te sens ?

- Je vais bien papa.

- Graig, fait attention la prochaine fois !

- Ta mère a raison, tu aurais dû être prudent. Combien de fois nous allons te répéter de regarder des deux côtés de la route avant de traverser.

Je pris quelques minutes à réaliser que mes parents croyaient que j'avais eu un accident.

- Je suis désolé pour ce que je vous ai fait endurer, tout ça à cause de mon imprudence.

- Qu'est-ce qui t'a distrait ?

"Je t'ai choisi, toi ! "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant