la prison

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"Jon, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée..." Me fit Jérémy qui se roulait une cigarette, adossé à sa moto. Je faillit lui faire remarquer que cette scène serait parfaitement cliché avec un couché de soleil. Mais pour une fois, je ne dis rien. Jérémy était inquiet. Voilà pourquoi il se donnait des airs de vieux sage. Et je le suspectait aussi d'aimer me rabrouer. Juste pour se venger de tous les soirs où je viens le chercher au commissariats et que je lui fais une leçon de morale. Oui je n'ai que 17 ans et je peux signer les papiers à mon nom. Je suis le fils de la première ministre, (pour éviter de répéter cette phrase à longueur de journée, on va dire que ça justifie à peu près tout, sachant que ma mère a demandé à ce que j'ai le droit au titre de Hiromajor (1).). Je m'asseyais en tailleur à ses cotés, respirant un bon coup. Jérémy était mon meilleur ami. C'était le seul à qui je me confiais... sauf pour cette fois. J'avais inventé le prétexte que ma mère avait des ennuis avec un ancien terroriste et je voulais le calmer. Vous trouvez que c'est loin de la réalité ? J'aime me mettre en position de héros.
Bref, nous entrons dans la salle des visites. Les familles mais aussi les juges et avocats se rendent ici pour obtenir le droit de visite. Jérémy et moi nous faisons accueillir par deux androïdes à qui nous présentons nos cartes.
Forcément, Lee

(1) oui alors pour ceux qui trouvent cette excuse complètement bidon, je vous accorde que c'est tiré par les cheveux mais je voulais que le personnage est une assez grande liberté pour les chapitres futurs et je n'ai trouvé que ça... en gros les Hiromajor sont les jeunes de génies qui ont accès à la majorité ( responsabilité des actes et signatures légales mais aucun droit politique pour le moment. )

Coeur de cristal, esprit d'encreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant