Forcément l'androïde, en m'identifiant, me demanda ce que je faisais ici. J'eus envie de lui rétorquer que je me baladait dans une prison où sont enfermés les pires criminels par pure envie. Mais les androïdes, n'ayant pas encore la fonction "reconnaitre ceux qui se moque de vous", on évitera. Je lui répondis donc que je désirais voir le directeur pour une affaire urgente de la part de la première ministre. Et tant donné que ma mère me mêle souvent à ses histoires politiques... (Comment un gosse pourrait-il jouer les corrupteur envers certains témoins ?) cela n'a rien d'étonnant. Jérémy resta dans une salle d'attente des privilégiés. Oui nous avons une salle de luxe et les autres non... C'est totalement juste car ils ont perdus la guerre.
Le directeur me fit assoir sur le siège, anxieux :
« Avons nous déplu à notre respecté gouvernement ?» Me fit-il de sa voix hypocrite. Ses grosses joues amplifiaient le coté porc chez lui en plus de ses petits yeux et de la tache sur sa cravate. Méprisable. Je le regardais de travers.
« Le gouvernement ne serait pas respecté si vous lui aviez déplut.
- Ou... Oui... Bien évidemment... Veuillez nous...
- je n'ai pas besoin de vos excuses. Seulement d'une entière discrétion : je dois m'entretenir avec T'andil Salvare.
- Quoi ?! Mais...
- est ce votre réponse à un ordre du premier ministre ?
- Non non... Je vais demander aux gardiens de l'emmener en salle de parole.»
Il appuya sur son émetteur. L'hollogramme d'une femme apparu. Il fit part de ma demande et la femme pâlit.
Dix minutes plus tard on m'emmena à la salle de parole. Elle était simple et séparée en deux par une solide vitre : j'avais un siège aux brodures dorées tandis que de l'autre coté, une simple chaise en bois me faisait face. Le gardien me fit signe d'appuyer sur le bouton rouge sur le siège en cas de danger. Il partit et je m'assis confortablement. Est ce que c'était une bonne idée ? Stop ! Paniqué ne servira à rien. Il faut que je garde mon calme si je veux avoir l'effet escompté. De toute façon c'est trop tard. Les portes de l'autre coté de la vitre s'ouvrirent, laissant place à un homme à la musculature impressionnante. Il devait au moins mesurer deux mètres et avait de larges épaules. Ses cheveux blancs, contrastant avec sa peau sombre, étaient ramenés en arrière par une queue de cheval qui lui tombait en dessous des épaules. Malgré son maillot sale et son pantalon troué, il gardait pourtant la tête haute. Dés que son regard croisa le mien, je sus de qui je tenais mon regard si glaciale... Une bonne chose ? Je ne crois pas...
VOUS LISEZ
Coeur de cristal, esprit d'encre
RandomNous sommes dans un monde futuriste où une guerre à diviser deux camps. Imaginer un monde de préjugés et de mensonges où les humains dominent des créatures magiques sans magie. Étrange et stupide n'est ce pas ? C'est que pensais John avant de découv...