Secret, photo oubliée

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Je fermais mon livre de biologie avec ennui. Depuis quand mes cours étaient-ils devenus si ennuyant ? Ah oui. Depuis toujours... Quoique cela n'est pas correct... Hein ? Vous vous en fichez comme de l'an 40 ? Ça tombe bien, moi aussi. Je m'allonge sur mon lit, songeur. Est ce que ma vie ça va tout le temps être ça ?  STOP ! Je sais ce que vous penser :     " Ce mec as tout ce qu'il veut et il trouve le moyen de  se plaindre !".
Oui. Tout à fait. Et j'en suis fier.
Soudain, j'entends ma mère dans le salon. Elle doit surement discuter avec son secretaire. Mais attendez une minute... Si elle est là bas, elle n'est pas dans son bureau. Logique me direz vous. Je me dirige donc vers cette pièce monochrome au fond du couloir. La porte se referme sur mes pas sans un bruit. J'observe les étagères remplis de nombreux dossiers, livres et autres vielles choses que ma mère préfère au progret. Elle dit souvent que les machines sont dangereuses car capables de se réparer sans l'aide des hommes. Enfin je ne voit pas en quoi mon transferateur d'hologramme pourrait être un danger. Je m'assoie sur le grand fauteuil noir derrière sa table de verre. Divers dossiers sur les jugements de criminels sont posés sur le coté. Un ordinateur de l'année 2016 me fait face. Quand je dis que ma mère collectionne les vieux  trucs ! Je tapote sur le clavier mais ma mère n'a laissé aucun dossier importants dans sa mémoire. Dommage. Non je ne fouille. Je me renseigne. Nuances. Mon attention se reporte sur les dossiers à ma droite. J'ouvre le premier dossier de la pile.
T'andil Salavare est écrit en lettre rouge. Je fronce les sourcils. Il n'est pas sencé etre en prison lui ? Je vous est perdu ? Bande d'ignares ! Ce criminel est le cruel chef de la mafia féerique. Des terroristes voulant mettre ce pays à feu et à sang. T'andil a été arreté grâce à ma mère. C'est un tueur qui a fait des millions de victimes mais il a été gracié et vit maintenant dans la haute prison Dower depuis 17 ans... Mon âge d'ailleurs. Je ne trouve pourtant rien d'intéressant pendant la demi-heure qui suivit. Ma lecture s'interrompit brusquement au bruit des talons hauts de ma mère. J'eu juste le temps de me cacher derrière la porte de son bureau ( Dieu merci ma mère, en toute antiquitaire qu'elle est, n'avait pas installé de porte coulissante automatique !) je la vis entrée et prendre les dossiers sur le bureau. Elle resortit, n'ayant pas remarqué les deux photos qui c'étaient glissées hors de l'un deux.
Moi je les avais vu.

Coeur de cristal, esprit d'encreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant