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Pour passer à un mois plus tard, il n'y avait pas grand-chose d'intéressant à signaler, si ce n'est que je fréquentais souvent l'école avec Issam. Permettez-moi de vous décrire un peu mieux notre relation à cette époque : nous nous cherchions beaucoup, c'était un peu comme Tom et Jerry.

Je me souviens qu'un jour, alors que nous allions en cours et que je ne lui avais toujours rien dit à propos de Naïm, il m'a poussée. J'ai donc levé les yeux vers lui, un peu contrariée.

Moi : Mais tu es sérieux ?

Issam : Oui, ça va hamdoullilah. Et toi, pourquoi ?

Moi : Sérieusement, il est 8 heures du matin, et tu me pousses.

Issam : Y a-t-il un problème ?

Moi : Oui.

Issam : Eh bien, viens te battre.

Nous avons échangé une petite gifle, et j'ai commencé à courir alors qu'il me poursuivait. Nous sommes arrivés devant le lycée.

Moi : C'est bon.

Issam : Je n'ai pas fini avec toi.

Moi : Haha.

Nous nous sommes installés dans la cour en attendant les autres. Issam avait posé sa tête sur mon épaule alors que j'étais absorbée par mon téléphone. Quelques minutes plus tard, les filles sont arrivées et nous sommes tous montés en cours. C'est alors que j'ai senti un coup sur ma tête. J'ai rapidement tourné la tête pour voir que c'était lui.

Moi : J'ai crié son nom dans tout le couloir, Issam, je vais te tuer !

Issam : Moi aussi, je t'aime, Leya.

Hawa et Tesnim se sont immédiatement retournées vers moi. Pour elles, ces mots avaient une toute autre signification.

Je n'avais même pas la force de lui courir après, et de toute façon, nos salles étaient à côté. En arrivant devant ma salle, je l'ai vu qui m'attendait. J'ai délibérément passé à côté de lui sans le regarder. Apparemment, cela ne lui a pas plu, car il est venu vers moi et m'a attrapée par le cou.

Issam : Allez, arrête de bouder.

Moi : Ne me parle pas.

Issam : C'est toi qui as cherché.

Moi : Ne me parle pas.

Issam : Allez, fais-moi un bisou, habibi. Il tendait sa joue.

Moi : Rêve toujours.

Issam : Viens, je vais t'en faire un. Il m'en a envoyé un de loin.

Moi : Je n'en veux pas.

J'ai éclaté de rire, je n'en pouvais plus. Voilà comment ça se passait tous les jours. J'avais droit à des surnoms et à des gestes d'affection, mais pour moi, c'était comme un grand frère, je ne voyais pas de mal.

En ce qui concerne Shaynez et Nour, nous nous sommes éloignés à cause des cours, mais je savais qu'elles seraient là si j'avais besoin d'elles.

Avec Tesnim, Hawa et Alia, c'était plus compliqué. Alia et moi nous éloignions énormément, alors les filles devaient jongler entre nous deux. Mais bon.

Amine, Housman et Ilan, je ne les voyais que le week-end, et très rarement. Nous faisions des sorties, mais Amine et moi avions eu une dispute, alors c'était compliqué.

Concernant ma famille, tout allait hamdoullilah. Ma mère, c'était de plus en plus compliqué, je voyais moins mes frères et sœurs, mais malgré tout cela, j'avais le soutien de ma tante adorée.

Maintenant, je vais vous parler de ma tante du côté de mon père. C'est vraiment toute ma vie. Depuis que je suis petite, c'est la seule personne sur qui je peux compter. Elle ne m'a jamais jugée, elle m'a toujours écoutée et conseillée, surtout en ce qui concerne Naïm et Issam.

Je savais que je pouvais tout lui dire sans être jugée, ce qui suscitait beaucoup de jalousie au sein de ma famille maternelle. Car je ne leur raconte rien et que je suis beaucoup moins proche.

Je me souviens qu'une fois, je suis rentrée des cours après m'être disputée avec Issam comme d'habitude, et elle m'avait appelée. Je lui avais expliqué.

Tata : Ça va, ma poupée ?

Moi : Oui, et toi ?

Tata : Toi, tu as une petite voix. Explique-moi.

Moi : Je ne sais pas, je me suis disputée avec Issam, et d'un autre côté, tout le monde dit qu'on n'est pas juste des meilleurs amis, alors je suis agacée.

Tata : Comment ça, explique-moi.

Moi : Eh bien, il y a quelques mois, avant que je sois avec Naïm, il y a un garçon qui m'a ajoutée sur Snapchat. Il m'a demandé qui était Issam, et je lui ai dit que c'était mon meilleur ami. Et lui, il m'a dit que nous étions très proches pour être juste des amis, et qu'à ses yeux, nous étions carrément en couple.

Moi : Et ne parlons même pas des amis d'Issam et des miens qui nous demandent tous les jours si nous sommes ensemble.

Tata : Ma poupée, tu devrais vraiment parler avec lui et voir si ça peut continuer comme ça. Normalement, si c'est juste ton meilleur ami, tu ne devrais pas douter.

Moi : Je ne sais pas.

Tata : Réfléchis-y, et tu me rappelles quand tu auras parlé avec lui.

Moi : D'accord.

Après cela, nous avons discuté un peu de l'école et j'ai raccroché. J'ai fait tout ce que j'avais à faire et je suis immédiatement allée me coucher.

Leya : sur toi, je suis tombée...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant