Leya : sur toi, je suis tombée...

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Alors voilà, il m'a raccroché au nez. J'étais sous le choc, car, d'un côté, je disait vrai : nous n'étions pas officiellement ensemble. On se cherchait, certes, mais je ne voulais pas précipiter les choses.

Je n'ai pas pris la tête avec ça, j'ai simplement terminé mon repas, ri avec ma mère à propos de l'épisode du mec du fast-food, puis je suis allée dans ma chambre pour le rappeler.

Il a décroché immédiatement.

Moi : Déjà, c'est la dernière fois que tu me raccroches au nez. Tu dépasses les bornes, sérieusement.

Naïm : Mdrr, c'est toi qui es folle à prétendre qu'on n'est pas ensemble.

Moi : Mais c'est la réalité. D'accord, on s'est vus, d'accord, tu m'as embrassée sur la joue et j'ai répondu, mais cela ne signifie rien. Toi-même, tu l'as dit : on ne se doit rien.

Oui, j'avais peut-être cherché à le titiller comme il l'avait fait, mais je crois que j'y suis allée un peu fort.

Naïm : Ahh we ? Y'a pas de soucis, sauf que moi, je vais te dire un truc maintenant. Il a fait une pause dramatique. ON SE DOIT QUELQUE CHOSE.

Moi : J'ai ri... Rah we, on se doit un truc maintenant.

Naïm : Clairement. Certes, on n'est pas officiellement ensemble, mais tu n'as pas le droit d'aller voir ailleurs.

Moi : Ptdr, non merci. Je n'ai pas besoin de toi pour me dire ce que j'ai à faire. Bref, tu me donnes mal à la tête.

Naïm : Tu veux que je te frappe.

Moi : Non merci, ça va aller.

Nous avons continué à parler, mais j'étais là sans être vraiment là. Je ne parvenais pas à comprendre ce qu'il essayait de me dire. Un jour, on ne se doit rien, le suivant, on se doit quelque chose. Il avait sérieusement chamboulé mes pensées.

Naïm : Ehh.

Moi : Tu veux quoi ?

Naïm : Il a ri. Viens, on se voit demain.

Moi : Stv.

Naïm : On se voit comme la dernière fois à 15h.

Moi : Oui, oui, dors maintenant.

Le lendemain, je me suis réveillée, j'ai pris mon petit déjeuner, rangé ma chambre, puis je me suis préparée.

J'ai opté pour un ensemble blanc léger que l'on voit partout, avec un voile blanc et une paire de Nike noires. J'ai mis un peu de maquillage et me suis parfumée.

Il devait être 13h quand j'ai fini, et j'ai vu qu'il m'avait envoyé une tonne de messages. Je crois qu'il avait peur que je lui fasse faux bond.

Naïm : Tu es réveillée.

Naïm : Eh.

Naïm : Réveille-toi là !!

Moi : Mais tu es fou, j'étais en train de me préparer, calme.

Naïm : C'est mieux pour toi.

Moi : D'accord, d'accord, bref, tu es prêt toi ?

Naïm : Oui, je t'enverrai un message quand je sors.

Moi : Comme d'habitude.

Pendant ce temps, je suis restée dans le salon avec mon frère et ma sœur. Ma mère était partie faire quelques courses.

Elle est rentrée 30 minutes plus tard, je l'ai prévenue que je sortais. Elle m'a dit d'accord, donc j'attendais le message de Naïm.

Naïm : Sors.