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Tout allait pour le mieux, on n'était ni ensemble ni potes, on se cherchait, mais voilà, sans plus. On ne s'était jamais vus, mais on avait une complicité mashaAllah.

C'était vraiment trop bien. Je n'avais jamais été aussi complice avec quelqu'un en si peu de temps. Je n'en avais parlé à personne, à part à Nour, parce que pour moi, c'était juste un truc comme ça.

Je vais vous raconter. C'était pendant les grandes vacances. J'étais partie voir des feux d'artifice avec ma famille, Nour et Shaynez. C'était vraiment trop bien.

Ce jour-là, j'avais mis un ensemble vert avec un voile vert foncé et une paire de Air Force blanche. J'étais un peu maquillée. Faut savoir que j'aime me maquiller, vraiment, je passe ma vie à faire ça. Bon, malgré que ça ne plaise pas à certaines personnes qui me préfèrent largement démaquillée. Enfin bref, revenons à où on en était.

Puisque je l'avais sur Snap, j'avais envoyé à toutes mes "flammes" et il avait réagi.

Naïm : t'as 2 ans ??

Moi : mdrr je fais ce que je veux.

Naïm : t'es avec qui ?

Moi : ma famille et mes copines, pourquoi ?

Naïm : fais attention quand tu rentres et envoie un message.

Moi : oui, t'inquiète pas.

Après cela, nous n'avons plus parlé jusqu'à ce que je rentre chez moi. J'avais remarqué qu'il m'avait appelée.

Moi : ??

Naïm : tu ne sais pas répondre à ton putain de téléphone ?

J'ai remarqué qu'il était étrange, il était énervé, pour rien du tout. Désolée de ne pas être constamment collée à mon téléphone.

Moi : alors déjà, tu vas me parler autrement, je viens tout juste de rentrer.

Naïm : tu es chiante.

Moi : c'est toi, tu t'énerves pour rien, calme-toi le sang.

Naïm : arrête de m'appeler comme ça.

Moi : mais tu es malade, je t'appelle comme je veux.

Juste après ce message, j'ai reçu son appel. J'ai répondu, mais il était énervé. , je déteste quand on s'énerve contre moi pour rien du tout.

Avant tout cela, ma petite sœur avait dû se rendre aux urgences. Je ne souhaite pas trop rentrer dans les détails, mais aujourd'hui, al hamdoullilah, elle va bien. Cependant, je reste marquée par cet événement.

J'étais alors très distante et froide, et je me mettais souvent en colère. Le soir, je pleurais et je remerciais Allah que ma petite sœur soit toujours en vie.

Revenons à notre conversation. J'ai décroché et il m'a dit :

Naïm : Tu cherches quoi ?

Moi : Mais rien, c'est quoi ton problème à toi ? Tu es là et tu es énervé pour rien.

Naïm : wAllah Leya, ne m'énerve pas. Je ne veux pas que tu voies ce côté de moi.

Moi : Mais je m'en fiche, tu t'énerves alors que je n'ai rien fait.

La tension montait entre nous deux.

Naïm : Leya... Arrête, je ne veux pas m'énerver.

J'ai remarqué qu'il se contenait pour ne pas s'emporter. Désolée, mais quand je suis triste ou bouleversée, je m'énerve rapidement.

Moi : Peu m'importe, énerve-toi. Tu crois vraiment que j'ai peur de toi ?

Naïm : TU CROIS QUE C'EST MON INTENTION ? JE NE VEUX PAS QUE TU AIES PEUR DE MOI, MAIS TU PROVOQUES DEPUIS TOUT À L'HEURE. VA TE FAIRE FOUTRE LEYA.

Moi : NAÏM, VA TE FAIRE FOUTRE TOI-MÊME. TU ES MALADE. J'AI ASSEZ DE PROBLÈMES POUR QUE TU ME CASSES LES PIEDS. J'AI FAILLI PERDRE MA SŒUR ET TOI, TU ME FATIGUES AVEC TES BÊTISES.

J'ai fondu en larmes au téléphone et j'ai raccroché. Je n'aime pas pleurer devant les gens, c'est une faiblesse pour moi. Je suis le genre de personne qui sourit toujours, même quand ça ne va pas. Quand je suis seule, j'évacue tout. C'est ainsi que j'ai grandi depuis mon enfance. On m'a toujours dit de ne jamais pleurer devant les gens, alors maintenant, c'est devenu une faiblesse pour moi.

Mon téléphone ne cessait de vibrer entre ses appels et ses messages. J'hésitais vraiment à répondre, car je savais que si nous poursuivions cette discussion, cela se finirait mal.

Leya : sur toi, je suis tombée...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant