Leïla
À la maison, 10h30:
Je me réveille puis vais me lever de mon lit, sauf qu'à ce moment, je ressens une pression ce faire de plus en plus forte.
Attend c'est des bras ?
meuf t'es conne ma parole ! souviens-toi de hier soir !!
Attends ! Mais c'était pas un rêve ? C'est vraiment arrivé ? Genre pour de vrai ?
non, non, il est bel et bien dans ton lit.
Arrête tes sous entendu toi !
Je ressens la chaleur qui s'échappe de son corps. Et j'avoue que j'aime bien. Je ne sais pas comment ça se fait, ni pourquoi mais quand il est dans les parages ou même avec moi, je me sens bien, je me sens en sécurité. C'est plutôt bizarre. A vrai dire je n'avais jamais ressenti ça auparavant.
En réalisant ma réflexion je me fige instantanément.
Est-ce qu'il... Est-ce qu'il... Est-ce qu'il est vraiment torse nu ?
j'allais bien finir par croire que tu n'allais jamais finir ta phrase idiote.
T'as pas fini tes réflexions ? Bien Sûr que non elle n'avait pas fini. J'avais cette voix qui était apparue après que ma génitrice m'ai abandonné. À chaque fois que je pense a elle j'ai une crise de je ne sais quoi qui s'enclenche.
c'est le cas avec tous les membres de ta famille.
Pff...
Elle n'a jamais été capable de m'envoyer un message, même pas pour mon anniversaire. Quand elle était à la maison non plus, elle n'avait jamais pris soin de moi, je ne sais pas pourquoi. Est-ce que je lui ai fait quelque chose de mal ? Est-ce que c'est de ma faute si elle n'était pas là quand j'avais le plus besoin d'elle ?
Ma respiration commence à perdre son rythme et à être saccadé.
- Leïla ?
Je l'entend mais n'y prête pas attention, je suis perdu dans mes pensées, il y a trop de questions sans réponse, tout est mélangé, tous les souvenirs, ces discussions horribles que l'on avait eu quelque semaine avant quelle parte de la maison.
Je le sens, il me porte. Mes jambes entrent en contact avec une matière lisse et très froide. Le contact avec le froid me fait reprendre conscience, malheureusement pas assez. Je l'entend me parler, mais je ne comprends pas ce qu'il me dit...
***
Aaron
Elle est là, à même le sol, toute frêle. Je crois que j'ai peur. Peur de ce qui pourrait lui arriver. Elle est là physiquement, mais pas mentalement, je ne sais pas ce qu'elle pense, elle doit être... détruite je dirais. Je ne sais pas, enfin je ne sais plus. C'est bizarre, tout est bizarre, je dois l'aider.
Pris de panique, ne sachant ni comment réagir, ni comment l'aider, je la regarde, attrape sa tête, puis nos lèvres entrent en contact, les siennes sont froides, alors que les miennes doivent être bouillante, je remarque que son souffle s'apaise. Notre baisé devenait intense, nos langues entrent elles en contact, ses lèvres sont maintenant, brûlantes. En reprenant notre souffle, on se regarde dans les yeux. Son regard brûle d'envie, ses yeux verts brillent, ses lèvres sont mouillées, je la vois, elle est revenue à elle même, j'ai encore envie de l'embrasser, je sais pas si je dois le faire. Et puis merde...
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Welter (correction des chapitres)
RomanceUn silence sans fin... de chaque côté... Le calme ne lui faisait pas peur, elle le désirait ... Maintenant elle le désirait lui... Il piquait le fruit de sa curiosité... Il la comprenait... il suffisait d'un regard. Ce qu'ils ne savaient pas encore...