14. L'inconnu

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(TRIGER WARNING)


- Leïla ! Est ce que tu as vu son visage bordel de merde ? Il haussa le ton.


Leïla

- Non ! Non j'ai pas vu son putain de visage. Mais tu veux crier ? Alors on va crier, il n'y a pas de problème, c'est une des meilleures choses que je sache faire. Tu crois avoir du pouvoir sur moi, mais en réalité tu n'en a aucun et tu le sais ! Et ça... Ça, ça te rend fou. Dis-je méchamment.

Il ne répliqua pas et me prit par le bras, me tira jusqu'à la voiture tout en appelant une personne par son téléphone.

- Viens à la voiture.

Je supposais que c'était Gab.



◦◦◦◦


Arriver à la "maison":

Je m'étais endormi sur le trajet. Quand je me suis réveillé, la voiture était arrêtée, un pled était posé le long de mon corps. sûrement Gab qui avait peur que j'ai froid. Supposai-je. J'ouvris la portière de la voiture courus à l'entrée et pris les clefs qui étaient sous le paillasson. Après avoir pénétré la maison je suis monté directement dans ma "chambre". Je voulais aller prendre une douche pour enlever toute la colère qui était montée en moi, ainsi que les souvenirs que cela m'a rappelé, mais je n'en ai eu aucunement le courage. Je me suis alors mise en boule sur le lit, laissant le froid de la pièce toucher délicatement ma peau.

Je laissai alors mon corps et mon être se relâcher un peu, puis des larmes coulèrent le long de mon visage sans raison.

toc, toc, toc.

Quelqu'un venait de toquer à la porte de ma dite chambre, alors vite j'essuya mon visage, me racla la gorge puis répondis-je :

- Oui ?

- Je peux ?

- Bouge, je suis fatigué.

Son corps pénétra dans la pièce. Il vient puis s'assit sur le lit. Tout en fronçant les sourcils, il me dit :

- J'ai une question a te poser Leïla.

- Oui dis moi.

- Est ce que... euh...

- Oui, bon accouche Aaron. Je suis fatigué je t'ai dis.

- D'accord. Oui désolé trésor. Est ce que tu t'es déjà servi d'une arme ?

Mon cerveau n'a pas voulu réaliser ce qu'il venait de me demander. oui elle s'en ai déjà servie, et crois moi plus d'une fois... Commence pas toi. Mes yeux se remplirent d'eau, les souvenirs remontent, a chaque fois que je m'en servait cette sensation, au début elle était affreuse... Mais par la suite je commençai a l'aimer cette putain de sensation, elle fessait a la fois mal et a la fois du bien, comme une sorte de drogue.

- Trésor ? J'ai dis quelque chose qui ne fallait pas ? Je suis désolé... Je voulais pas... Désolé... Il se leva puis tourna les talons.

- Attends.

Il me regarde par dessus son épaule puis me dis :

- Viens avec moi, je voudrais te montrer quelque chose.

Welter (correction des chapitres)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant